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Admin SAE

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Agrocenta, startup Ghanaise de l’agri tech, a été sacrée Seedstars Global Winner 2018 et a ainsi remporté une promesse d’investissement en capitaux propres pouvant atteindre jusqu’à 500 000 USD de la part du fond d’investissement de Seedstars.

 

(English) (عربي)

 

Seedstars World, la plus grande compétition de startups de marchés émergents, clôture sa cinquième édition avec un Seedstars Summit haut en couleur. Après avoir organisé des compétitions locales pour dénicher les meilleures startups des pays émergents dans plus de 65 pays en 2017, Seedstars a invité les startups finalistes au Seedstars Summit à Lausanne, pendant lequel se déroule la grande finale et sont remis pas moins de 9 prix supportant les meilleures innovations.

 

Bien plus qu'une conférence Tech, le Seedstars Summit est l'occasion pour tous les acteurs des écosystèmes entrepreneuriaux des pays émergents de se réunir et d’échanger sur les problématiques et enjeux actuels de ces pays.

 

Avant la grande finale de Seedstars World le 12 avril, les entrepreneurs finalistes ont eu l’occasion de participer à un bootcamp privé de deux jours et à un forum d’investisseurs où ils ont eu la chance de rencontrer des investisseurs et mentors spécifiques à leur région et industrie. En tout plus de 700 rencontres ont eu lieu entre investisseurs et entrepreneurs. 12 startups ont été sélectionnées par les investisseurs pour pitcher sur scène devant plus de 1000 personnes réunissant investisseurs, membres de gouvernements et d’entreprises lors du 4ème jour du Seedstars Summit. Le jury composé de Benjamin Benaïm, Nikunj Jinsi and Theta Aye a désigné la startup Agrocenta, originaire du Ghana, Global Winner de l’édition 2018 de Seedstars World.

 

Francis Obirikorang a fondé Agrocenta dans le but de connecter les agriculteurs indépendants directement aux consommateurs dans le but d’encourager le commerce équitable en Afrique. Selon Pierre-Alain Masson, co-fondateur de Seedstars, Agrocenta a remporté le prix de Global Winner 2018 pour le potentiel d’impact que la plateforme peut avoir sur la population africaine. Il a aussi rappelé l’importance de montrer aux investisseurs du monde entier qu’il y a des innovations et des technologies qui peuvent améliorer des milliards de vies dans ces pays, que ce soit dans l’agriculture, l’éducation, la santé ou l’énergie.

 

Pour la startup Agrocenta, “Gagner le Global Winner Prize du Seedstars Summit aura un énorme impact sur le futur et le succès de l’entreprise pour les prochaines années. Je suis convaincu que, comme les années précédentes, ce sera l’occasion de bénéficier d’investissements, d’apprentissage et d’opportunités de croissance. Dans les pays émergents, nous manquons de ce genre d’événements propices au networking et d’infrastructures qui supportent l’entrepreneuriat. Le réseau Seedstars a une influence considérable et porte la voix de l”’impact investing”. J’ai hâte de profiter de ces nouvelles opportunités.”

 

En plus de la promesse d’investissement jusqu’à 500 000 USD pour le gagnant du Seedstars Global Winner, les partenaires de Seedstars ont remis 7 prix:

  • Edves, startup originaire du Nigeria, a remporté le “Transforming Education Prize”, remis par TRECC (Transforming Education in Cocoa Communities) et l’école de Management de Fribourg (HEG Fribourg), donnant accès au programme d’accélération de Seedstars d’une valeur de 50 000 USD.
  • FinChat, startup originaire de Singapour, a remporté le BBVA Open Talent Fintech Prize, donnant accès au BBVA Open Summit annuel et au réseau d’acteurs de la FinTech de BBVA.
  • Solar Freeze, startup originaire du Kenya, a remporté le Africa Energy Prize remis par Enel X, qui a félicité la startup pour sa solution innovante de coffres de réfrigération fonctionnants à l’énergie solaire. Solar Freeze a également gagné l’accès à un programme d’accélération de 3 mois d’une valeur de 50 000 USD.
  • EMGuidance, la startup finaliste Sud-Africaine s’est vue remettre le Health Tech Prize par Merck. Le prix donne accès à faire partie de l’accélérateur de Merck avec un support financier de 50 000 € et un bureau au Merck Innovation Center ainsi que du mentoring et du coaching.
  • TAG Heuer, le “Time Keeper” officiel du Seedstars Summit, a remis trois prix, sous forme de montres aux startups suivantes :
    • Mesdaf, la startup Nigérienne, a reçu le prix de Best Woman Entrepreneur.
    • Alquilando, la startup Argentine qui simplifie la location d’immobilier en limitant les risques et en prenant soin du paiement, a reçu le prix de “Time Saviour”. Pour TAG Heuer, c’est l’innovation qui permet de faire gagner le plus de temps aux particuliers en Amérique latine.
    • CMED Health, la startup finaliste Bangladeshi a remporté le Innovation Prize.
  • Le prix de vote du Public a été remis par Raphaël Conz, responsable du Bureau des affaires économiques (SPECo) à Junkbot Robotics. Les 1000 participants du Seedstars Summit ont pu voter via la Seedstars App pour élire leur finaliste préféré.

 

Les 12 finalistes qui ont pitché sur scène le jeudi 12 avril sont:

  • CMED, startup finaliste du Bangladesh
  • Celcoin, startup finaliste du Brésil
  • Agrocenta, startup finaliste du Ghana
  • Junkbot Robotics, startup finaliste des Emirats Arabes Unis
  • Redcapital, startup finaliste du Chili
  • Payit, startup finaliste du Mexique
  • calls, startup finaliste de l’Ukraine
  • GiftedMom, startup finaliste du Cameroon
  • KarGo, startup finaliste du Myanmar
  • Medsaf, startup finaliste du Nigeria
  • SayurBox, startup finaliste d’Indonesie
  • EMGuidance, startup finaliste d’Afrique du sud

 

La Suisse est connue pour être l’un des pays les plus innovants du monde et la région du Canton de Vaud contribue en particulier à cette réputation. Un quart des 100 premières start-ups suisses sont basées dans le Canton, dont 6 des 10 meilleures en 2017, ainsi que près de 2 000 entreprises high-tech. Pour Raphäel Conz, responsable du Bureau des affaires économiques (SPoE), «Soutenir Seedstars s'inscrit parfaitement dans notre vision de promotion de l'entrepreneuriat, qui offre à la société de nouvelles solutions innovantes, crée de l’emploi et forme un développement économique durable.”

 

Outre le Bureau des affaires économiques, la mission de Seedstars est soutenue par de grands partenaires tels que: Innovaud, CVCI (Chambre Vaudoise du Commerce et de l'Industrie), Enel X, Ecole de Management Fribourg (HEG Fribourg), TRECC, Merck, UNFPA, Tag Heuer, BBVA Open Innovation, Continental, EPFL (École Polytechnique de Lausanne), Ville de Lausanne, Région de Lausanne, Swisscom et Nespresso. Ensemble, Seedstars et ses partenaires ont pu rassembler plus de 1000 acteurs pour l’impact positif dans les pays émergents à Lausanne.

 

 

À PROPOS DE SEEDSTARS

« They tried to bury us, they didn’t know we were seeds.» - Proverbe mexicain

Seedstars est un groupe suisse qui a pour mission dimpacter la vie des populations de pays émergents grâce à la technologie et l’entrepreneuriat. Seedstars met en contact différentes parties prenantes (gouvernements, investisseurs, entrepreneurs, entreprises, associations), crée des entreprises de toutes pièces avec l’aide de partenaires privés et publics, et investit dans des startups à fort potentiel de croissance au sein de ces écosystèmes. Par le biais de différentes activités, allant de la recherche des meilleurs startups des pays émergents à la création d’entreprises en passant par des programmes d’accélération, notre équipe a su construire le plus grand réseau d’entrepreneurs, investisseurs, incubateurs, entreprises et représentants gouvernementaux originaires de plus de 65 économies à forte croissance à travers le monde. Le groupe Seedstars est composé de Seedstars World, la plus grande compétition internationale de startups des pays émergents ; Seedstars Growth, un programme d’accélération virtuel de trois mois et un fond d’investissements; Seedspace, un réseau de hubs d’entrepreneurs présent dans plus de 35 pays, et Seedstars Academy, une formation intensive de six mois pour de jeunes entrepreneurs des pays émergents. Seedstars compte, parmi ses principaux partenaires, Enel (énergie), School of Management Fribourg (HEG Fribourg) & TRECC - Jacobs Foundation (éducation), BBVA (finance), Tag Heuer (entrepreneuriat féminin et innovation) et Merck KGaA (santé).

 

À PROPOS DE SEEDSTARS WORLD

Seedstars World est la seule compétition mondiale de startups qui se focalise sur l’impact créé dans les pays émergents et en développement. Ces 5 dernières années, Seedstars World a construit un réseau global à travers plus de 65 pays, en parcourant le monde à la recherche d’opportunités d’investissement et de développement à impact social. Nous organisons chaque année plus de 80 compétitions locales, afin d’identifier les meilleures startups en phase de démarrage, ainsi que des bootcamps afin de transmettre aux entrepreneurs des méthodes de croissance rapide pour leurs startups.Nous organisons également 5 Forums régionaux, durant lesquels nous réunissons tous les gagnants des compétitions locales de chaque région afin de leur faire rencontrer les personnalités importantes de leur région :investisseurs, entreprises, incubateurs, accélérateurs et gouvernements. Enfin, le Seedstars Summit héberge la finale de notre compétition. C’est un évènement majeur avec des orateurs renommés , des tables rondes, des ateliers sur des thématiques spécifiques et des présentations des startups les plus prometteuses des pays émergents ! Au cours de l’évènement, les gagnants des compétitions locales tenteront de remporter le titre de Seedstars World Global Winner et autres prix représentant un montant d’$1M d’investissement. En parallèle, notre programme d’accélération de trois mois se concentre sur la croissance accélérée d’une quinzaine de gagnants choisis parmi les startups sélectionnées suite aux compétitions locales. Il inclut un investissement de $50K, dont $20K servent à financer le programme. Plus d’informations sont disponibles ici.

Agrocenta, the startup which is tackling food access and stock flow issues across Ghana communities, won up to $500,000 in equity investment and some unique growth opportunities at the Seedstars Summit 2018.

 

(Français) (عربي)

 

Seedstars World, the biggest startup competition focused only in emerging markets, closed its fifth edition with a huge celebratory Seedstars Summit. After covering 65+ countries during 2017, Seedstars invited and sponsored the coming of 65+ local startup winners to Lausanne, Switzerland, where they had the chance to compete for different prizes, up to $1mn in equity investment and the title of Seedstars Global Winner.

 

Much more than a conference, the Seedstars Summit is an opportunity for stakeholders in impact investment, tech and entrepreneurship in and from emerging markets to network and profit from a unique hands-on growth experience. Startups participated in a two-day bootcamp; a private Investor Forum where they had the chance to pitch to be considered one of the 12 finalists to compete on the main stage and attended more than 700 one-on-one sessions with investors. On the Summit Day, the finalist startups pitched on the main stage in front of more than 1,000 hand-picked participants, investors, startup enthusiasts and some of the most prominent names of tech and entrepreneurship in emerging markets. The jury, an international panel which included Benjamin Benaïm, from Seedstars, Nikunj Jinsi and Theta Capital Group decided that this year’s investment will go to Agrocenta from Ghana.

 

Francis Obirikorang founded Agrocenta having in mind to create an online sales platform that could connect smallholder farmers directly to an online market which has wider geographic size to sell their commodities. According to Pierre-Alain Masson, co-founder at Seedstars, “Agrocenta won this prize because of the disruption they are creating in the farming industry. It’s very important that investors know that talent is everywhere and that the way startups and tech entrepreneurs in emerging markets are addressing the underlying social challenges in their home countries, be it agriculture or access to finance, basic education, healthcare or energy supply is a tremendous business trend and opportunity.”

 

For Francis Obirikorang, “winning at the Seedstars Summit will have an enormous impact in my company’s growth and success for the next years. I am sure that, just like other previous winners, it will open funding, learning and growth opportunities. In emerging economies, we lack not only the infrastructure, but also access to some fundamental tools like networking and mentoring. Seedstars team is spreading the word about our talent and ideas to their international network dedicated to impact investment and I know I’ll be able to profit from this. Can’t wait to start building on this momentum!”

 

On top of the $500,000 investment prize for the Seedstars Global Winner, Seedstars and its partners awarded 7 additional prizes:

  • EDVES, from Nigeria, was awarded the Transforming Education Prize, by TRECC (Transforming Education in Cocoa Communities) and School of Management Fribourg (HEG Fribourg), winning access to the Seedstars Growth Program worth $50,000.
  • Finchat Technologies, from Singapore, won the BBVA Open Innovation Prize, receiving an opportunity to participate at their annual BBVA Open Summit in Madrid and network with the most relevant players from their international fintech network
  • Solar Freeze, from Kenya, was the winner of the Africa Energy Prize by Enel X, which rewards the startup for its innovative solution to provide solar-powered cold storage units to smallholder farmers with no need for grid connection in Sub-Saharan Africa. Solar Freeze won access to a three-month programme worth $50,000 in acceleration services.
  • EMGuidance, from South Africa, was awarded the Health Tech prize by Merck. The prize combines joining Merck Accelerator with financial support of up to €50,000 and office space at the Merck Innovation Center, mentoring, and coaching.
  • TAG Heuer, Seedstars World official time keeper, decided to partner with Seedstars Summit to highlight the role of women entrepreneurs in their own ecosystems and awarded Medsaf, from Nigeria, the Best Woman Entrepreneur prize.
  • Alquilando, from Argentina, won the Time Saviour Prize, by TAG Heuer, for their solution to simplify rental process, minimize risk and guarantee rent payments on time, considered to be the one which allows users to save more time of their lives.
  • Innovation Prize, also by TAG Heuer, was awarded to CMED, from Bangladesh.
  • Public Prize: one of the highlights of the day is when the public gets to vote for its favourite startup. This year, the Office for Economic Affairs (SPECo) has decided to power it by bestowing the winner, Junkbot Robotics, with a premium gift from Veuve Clicquot, a company from Switzerland and all the support from Canton de Vaud in the future.

 

The 12 finalist startups were:

  • CMED, finalist startup from Bangladesh
  • Celcoin, finalist startup from Brazil
  • Agrocenta, finalist startup from Ghana
  • Junkbot Robotics, finalist startup from United Arab Emirates
  • Redcapital, finalist startup from Chile
  • Payit, finalist startup from Mexico
  • calls, finalist startup from Ukraine
  • GiftedMom, finalist startup from Cameroon
  • KarGo, finalist startup from Myanmar
  • Medsaf, finalist startup from Nigeria
  • SayurBox, finalist startup from Indonesia
  • EMGuidance, finalist startup from South Africa

It is known that Switzerland is, by many metrics, the most innovative country in the world and Vaud is contributing a lot to this status quo. A quarter of the 100 top Swiss startups is based in the Canton, including 6 of the 10 top best ones in 2017, as well as about 2,000 high-tech companies. For Raphäel Conz, Head of the Office for Economic Affairs (SPECo), “Supporting Seedstars is perfectly aligned with our vision to promote entrepreneurship, which ultimately provide society with new solutions and more job opportunities and will eventually shape a sustainable economic development.”

 

Besides the Office for Economic Affairs, Seedstars’ mission counts with the support of great partners: Innovaud, CVCI (Chambre Vaudoise du Commerce et de l’Industrie), Enel X, School of Management Fribourg (HEG Fribourg) & TRECC, Merck KGaA, UNFPA, Tag Heuer, BBVA Open Innovation, Continental, EPFL (École Polytéchnique de Lausanne), City of Lausanne, Region of Lausanne, Swisscom and Nespresso. Together, Seedstars and its partners have been impacting billions of lives in emerging markets successfully for 5 years now and it will not stop here. Seedstars has just been awarded, by the Yangon Innovation Gonvernment (Myanmar), the opportunity to manage the Yangon Innovation Centre, playing an important role in the development of the startup ecosystem in the region along with its partner Thura Swiss.

 

 ABOUT SEEDSTARS
"They tried to bury us, they didn’t know we were seeds." - Mexican proverb

Seedstars is a Swiss based group with the mission to impact people’s lives in emerging markets through technology and entrepreneurship. Seedstars connects stakeholders, builds companies from scratch with public and private partners and invests in high growth startups within these ecosystems. Through different activities, that range from startup scouting to company building and acceleration programs, the team has built the most powerful network of entrepreneurs, investors, incubators, corporations and government officials from 65+ fast growing economies around the globe. Seedstars group includes Seedstars World, a worldwide startup competition, sourcing the top talent in technology and entrepreneurship in emerging markets; Seedstars Growth Program, a three month virtual acceleration program; Seedspace, a network of coworking and co-living spaces now in 35+ countries and Seedstars Academy, a six months intensive training for aspiring local entrepreneurs on how to build sustainable businesses. Some of Seedstars main partners are Enel (Energy), School of Management Fribourg (HEG Fribourg) & TRECC - Transforming Education in Cocoa Communities (Education), BBVA (Finance), Tag Heuer (Fempreneurship and Innovation) and Merck KGaA (Health).

 

ABOUT SEEDSTARS WORLD

Seedstars World is the first global startup competition focused on emerging and fast-growing markets. For five years now, it has built a network in 65+ countries, with the teams traveling the world to source innovative startup investment opportunities. We run 80+ local competitions to identify the best seed-stage startups and host an inspirational set of disruptive tech and networking sessions. We also organise 5 regional Summits, reuniting all local winners of each region to network with speakers, investors, corporates, incubators, accelerators, governments and all other relevant stakeholders. Finally, Seedstars Summit, the competition’s final, is our exciting flagship event filled with breakout sessions, panel discussions, specialized workshops and the best minds from emerging markets, where local winners compete to be crowned Seedstars World Global Winner and win up to $1M in investment. In parallel, our virtual three month growth program focuses on improving the growth and traction for 10-20 startups selected from the local winners. More info here.

 

 

 (English)

أجرت منصة رواد الأعمال العرب السويسريين (SA Entrepreneurs) لقاءً مع راي دارغام (Ray Dargham)، المؤسس والرئيس التنفيذي لمجموعة STEP، وذلك على هامش مؤتمر STEP Start 2018 في دبي لمناقشة المشهد الريادي في المنطقة والمآلات المستقبلية لهذا القطاع المتسارع النمو.

The fifth edition of the Seedstars Summit announced for the 12th of April in Lausanne

 

SEEDSTARS SUMMIT 2018

12th of April 2018

SwissTech Convention Center, EPFL

Lausanne – Switzerland

(we are a media partner to this event, the organizers offer a 10% discount to our network)

 

After a year of roaming the world and analyzing startup ecosystems in fast growing economies,

Seedstars is proud to present the grand finale of Seedstars World, the largest emerging markets startup competition. For its fifth anniversary, Seedstars promises its very best Summit to date, gathering 65+ handpicked startups coming from Central and Eastern Europe, the Middle East, Latin America, Asia and Africa. Spanning a wide variety of verticals, from Fin-tech to Ed-tech, Med/Bio-tech, Agri-tech, Insure-tech, Clean-tech and High/Nano-tech, they will reunite in the SwissTech Convention Center in Lausanne, Switzerland to compete for different prizes and the title of Seedstars Global Winner, qualifying to win up to $1M in equity investment.

 

The 2018 edition will also attract startups enthusiasts, investors, business angels, government officials, incubators, NGOs and journalists from all over the world for an international and unique hands-on networking experience.

 

84% of the world’s population is located in emerging markets and 59% of global GDP comes from these markets. Figures and statistics confirm it, emerging markets are the future. Did you know that by 2025 annual consumption in emerging markets will reach $30trn? And that two-thirds of the global growth is coming from emerging markets?1

 

Realizing that these figures represent opportunities to impact billions of lives, Seedstars has been connecting with the digital changemakers of the emerging world, to provide them with access to high growth opportunities. That is why, with the help of partners such as Innovaud, City of Lausanne, Enel, School of Management Fribourg (HEG Fribourg) & TRECC (Transforming Education in Cocoa Communities program, part of the Jacobs Foundation), BBVA, Tag Heuer, Merck KGaA and CVCI (Chambre Vaudoise du Commerce et de l’Industrie), the fifth edition of Seedstars Summit will be celebrated with the purpose to address crucial questions: where do we want to be five years from now regarding technology and innovation? How will the entrepreneurship from fast-growing markets impact the world economy?

 

The 2017 Seedstars Summit was a success, with more than 1’000 attendees from all over the world, around 60 startup finalists and 116 investors, who took part in more than 450 one-on-one meetings.

 

Speakers such as Bob Collymore , CEO of Safaricom, and Alexander Galitsky, Managing Partner of Almaz Capital, animated discussions around major themes of fast growing markets. The Best Woman Entrepreneur prize was awarded to Monica Abarca, from qAIRa (Peru), an air-pollution monitoring drone, whilst the most Innovative Startup prize was presented to PiQuant, a South Korean hardware startup dedicated to decreasing the harmful impact of chemicals in food. Nevertheless, the highlight of the event was the crowning of Mario Jordan Fetalino III, CEO of Acudeen Technologies (Philippines), as the Seedstars Global winner.

 

Though from different sectors, countries and industries, selected international startups which received a direct pass to Lausanne have a few things in common: they are all game-changers, innovators ready to tackle the industry challenges, and shape the future through technological impact on their community. Here you can find a list and short description about each one of them.

 

Over 70 experts from world renowned companies will spend two days (Monday and Tuesday)

mentoring the selected entrepreneurs, providing them with in-depth insights and business mentorship.

 

The Investor Forum will happen on Wednesday, when the startups will present their one minute pitches, and attend the one-on-one meetings with Swiss and international investors (curated by Seedstars), and when the 12 finalists will be announced. On Thursday, the main Summit day, there are several workshops in the morning. Two partnerships are already confirmed: Fedex will coordinate a workshop on the future of e-commerce and GSMA will conduct one about the collaboration between startups and telecom operators. Past editions featured experts from companies such as Google, Udacity, Merck KGaA , Nestle, Amazon, IBM and US Aid, and for this year many more are to be scheduled up until the event. In the afternoon, key speakers will take the stage to inspire attendees with their words and lead insightful discussions on the future of innovation in emerging markets, and the Global winner will be announced.

 

Four keynote speakers are already confirmed: Gwendolyn Regina, who most recently spearheaded Mashable’s global expansion into Asia; award recipient, tech founder and CEO of AppsTech Rebecca Enonchong, representing Africa; Tallis Gomes, one of the most outstanding references for entrepreneurship in Latam and Gibran Huzaifah, the Seedstars World Alumni superstar that will join the Summit on its 5th anniversary. A fish-farmer-turned-agriculture-tech-entrepreneur, Gibran Huzaifah founded eFishery, the company that is revolutionizing the relatively untapped $5.4 billion-valued Indonesian aquaculture market.

 

On the investors side, Ace & Company, Omidyar Network, Index Ventures and 500startups will

be joining us, alongside many others from the US, Europe and emerging markets worldwide.

 

ABOUT SEEDSTARS

"They tried to bury us, they didn’t know we were seeds." - Mexican proverb

Seedstars is a Swiss based group with the mission to impact people’s lives in emerging markets through technology and entrepreneurship. Seedstars connects stakeholders, builds companies from scratch with public and private partners and invests in high growth startups within these ecosystems.

 

Through different activities, that range from startup scouting to company building and acceleration programs, the team has built the most powerful network of entrepreneurs, investors, incubators, corporations and government officials from 65+ fast growing economies around the globe. Seedstars group includes Seedstars World, a worldwide startup competition, sourcing the top talent in technology and entrepreneurship in emerging markets; Seedstars Growth, a three month virtual acceleration program; Seedspace, a network of coworking and co-living spaces now in 35+ countries and Seedstars Academy, a six months intensive training for aspiring local entrepreneurs on how to build sustainable businesses. Some of Seedstars main partners are Enel (Energy), School of Management Fribourg (HEG Fribourg) & Trecc (Education), BBVA (Finance), Tag Heuer (Fempreneurship and Innovation) and Merck KGaA (Health).

 

ABOUT SEEDSTARS WORLD

Seedstars World is the first global startup competition focused on emerging and fast-growing markets. For five years now, it has built a network in 65+ countries, with the teams traveling the world to source innovative startup investment opportunities. We run 80+ local competitions to identify the best seed-stage startups and host an inspirational set of disruptive tech and networking sessions. We also organise 5 regional Summits, reuniting all local winners of each region to network with speakers, investors, corporates, incubators, accelerators, governments and all other relevant stakeholders. Finally, Seedstars Summit, the competition’s final, is our exciting flagship event filled with breakout sessions, panel discussions, specialized workshops and the best minds from emerging markets, where local winners compete to be crowned Seedstars World Global Winner and win up to $1M in investment. In parallel, our virtual three month growth program focuses on improving the growth and traction for 10-20 startups selected from the local winners.

 

1. Sources: https://www.aesinternational.com/blog/e-is-for-emerging-markets-

//www.imf.org/external/datamapper/PPPSH@WEO/ADVEC/WEOWORLD/OEMDC/ADVEC/WEOWORLD/OEMDC?year=2018">http://www.imf.org/external/datamapper/PPPSH@WEO/ADVEC/WEOWORLD/OEMDC/ADVEC/WEOWORLD/OEMDC?year=2018>

https://www.aesinternational.com/blog/e-is-for-emerging-markets-

https://www.zerohedge.com/news/2017-08-04/two-thirds-rising-global-growth-due-emerging-markets-and-9-other-interesting-facts

(العربية)

SA Entrepreneurs sat down with Ray Dargham, Founder & CEO, STEP Group, on the sidelines of the 2018 STEP Start Conference in Dubai to discuss the entrepreneurial landscape in the region and what does the future hold for this rapidly growing sector.


(Lire l'article sur l'interview avec M. Naqi en Cliquez ici)


Plusieurs décennies de coopération entre la Suisse et les États arabes du Conseil de coopération du Golfe ont abouti à la signature d'un protocole d'accord entre la Chambre de commerce et d'industrie de Genève et la Fédération des chambres de commerce et d'industrie du CCG (FGCC). 

 

M. Abdulrahim Hassan Naqi a signé le protocole d'accord au nom de la Fédération des chambres de commerce du CCG, tandis que M. Vincent Subilia est membre du Conseil d'administration de la Fédération mondiale de la Chambre de commerce internationale.  

Le protocole d'accord prévoit une coopération entre les deux parties pour aider les membres des deux parties à communiquer entre eux. Un forum de coopération économique entre les deux parties devrait être organisé pour la première fois en 2018.

Le secrétaire général des Chambres du FGCC, Abdul Rahim Naqi, a souligné l'importance de signer ce protocole d'accord pour renforcer la coopération entre la Suisse et le Conseil de coopération du Golfe, ce qui facilitera la communication entre les deux parties et développera leurs relations économiques, ce qui servira leurs intérêts communs.

 

La signature du protocole d'accord a été suivie par S. E. M. Adel Essa Al-Mahri, Ambassadeur, observateur permanent de la délégation du Conseil de coopération du Golfe (CCG), le représentant du Ministère de l'économie du Gouvernement de Genève, ainsi que des représentants des secteurs privés suisses tels que la santé et l'éducation, la banque et la gestion de patrimoine, en plus d'autres entrepreneurs.  

Il convient de mentionner que la Chambre de commerce et d'industrie de Genève accorde une attention particulière à la région du golfe Persique et a effectué plusieurs voyages économiques dans la région du Golfe au cours de la dernière période pour consolider les liens économiques au sein du monde des affaires. La dernière visite a été faite en novembre 2016 par une délégation économique dirigée par le maire de Genève, également membre du Parlement National Suisse, Guillaume Barazzone. La délégation a visité plusieurs pays des États arabes du Golfe, où nous avons eu à cette occasion une interview avec le directeur adjoint de la Chambre, Vincent Subilia (Cliquez ici).  

Les données commerciales entre les deux parties indiquent l'importance économique des relations bilatérales. Le Conseil de coopération du Golfe est le premier partenaire de la Suisse au Moyen-Orient. Au cours des 10 dernières années, nous avons assisté à une augmentation constante du commerce entre les deux parties. Le volume des échanges (exportations et importations) est passé d'environ 2,5 milliards de dollars en 2000 à environ 25 milliards de dollars en 2016. Les Émirats arabes unis sont ainsi le principal partenaire commercial de la Suisse, suivis par l'Arabie saoudite. Les principaux produits échangés sont les gemmes et les métaux précieux, les produits pharmaceutiques, les montres et les machines électriques.

 

M. Abdulrahim Hassan Naqi a présenté un exposé fascinant sur les développements économiques observés par les pays du CCG au cours des dernières années, y compris les principaux projets et les besoins d'investissement dans différents secteurs. Le CCG compte environ 47 millions d'habitants, avec un PIB par habitant d'environ 33 millions de dollars, alors que le produit intérieur brut des pays du CCG était globalement estimé à environ 1,6 milliard de dollars. Les réserves de pétrole des pays du CCG représentent 33 % des réserves mondiales, contre 21 % des réserves de gaz. Le secteur pétrolier et gazier est l'un des piliers de l'économie des pays du Golfe, contribuant à hauteur de 42 % au PIB et de 70 % aux exportations. 

Les pays du CCG attirent d'importants investissements étrangers, qui ont doublé depuis 2005 pour atteindre 431 milliards de dollars. En revanche, les pays du CCG réalisent de nombreux investissements à l'étranger, s'élevant à environ 248 milliards de dollars ; cela n'inclut pas les fonds souverains, qui valent environ 2,7 billions de dollars. Les États du Conseil de coopération du Golfe (CCG) sont des environnements attrayants pour l'investissement étranger en raison de leur stabilité politique, de leur population jeune, de leurs infrastructures avancées, de leurs liquidités et de leurs vastes marchés dotés d'un pouvoir d'achat élevé. Au cours de sa présentation, M. Naqi a passé en revue les politiques de stimulation des investissements dans les pays du CCG. Il a souligné que bien que les lois sur l'investissement stipulent que la part de l'investisseur étranger ne doit pas dépasser 49 % de l'investissement total dans le projet, le pourcentage peut atteindre 100 % dans certaines circonstances, notamment pour des projets d'importance pour le développement au niveau national ou des projets basés sur l'exploitation des matières premières locales. 

D'autres avantages comprennent la libre circulation des capitaux et des bénéfices en dehors du CCG et l'absence de droits de douane sur les marchandises en application du marché commun du Golfe. Ceci s'applique également aux biens intermédiaires utilisés par l'industrie tels que les matières premières, les machines et les équipements. Les offres sur le marché du CCG constituent également un autre avantage, à savoir l’absence de douane dans les échanges commerciaux avec d'autres pays arabes en application de l'accord sur la zone de libre-échange arabe. En outre, il offre un marché du travail plus large, qui fournit une variété de compétences de plusieurs pays et dans tous les secteurs. Dans les pays du CCG, il existe plus de 40 zones industrielles et zones de libre-échange pour les produits et services industriels, mais aussi commerciaux. Ces zones offrent la possibilité de détenir entièrement les projets et d'employer des compétences non nationales ; ils permettent de gagner du temps et de faire les efforts nécessaires pour faire des affaires. 

En ce qui concerne les opportunités d'investissement offertes par les pays du CCG, plusieurs secteurs économiques offrent les opportunités suivantes : 

- Les projets de construction avec des besoins d'investissement estimés à environ 2,43 milliards de dollars.- Les projets de télécommunications avec des besoins d'investissement estimés à environ 893 milliards de dollars.

- Les projets de transport avec des besoins d'investissement estimés à environ 387,6 milliards de dollars.

- Les projets pétroliers et gaziers avec des besoins d'investissement estimés à environ 337 milliards de dollars.

- Les projets d'électricité avec des besoins d'investissement estimés à environ 313 milliards de dollars.

- Des projets industriels avec des besoins d'investissement estimés à environ 178 milliards de dollars.

- Des projets de banques et d'assurance avec des besoins d'investissement estimés à environ 160 milliards de dollars.- Des projets immobiliers avec des besoins d'investissement estimés à environ 117 milliards de dollars.

- Les projets de santé avec des besoins d'investissement estimés à environ 71 milliards de dollars.


Dans sa présentation, M. Naqi a évoqué le plan Saudi Vision 2030. Ce plan est particulièrement important parce que l'Arabie saoudite est la plus grande économie de la région du Golfe. Cela entraînera des changements importants vers l'ouverture aux investisseurs étrangers. Enfin, les principaux projets dans les pays du CCG ont été présentés comme suit :

- Le projet économique du roi Abdullah pour une ville (93 milliards de dollars) vise à établir une nouvelle ville près de la ville de Rabigh (à environ 100 km au nord de Djeddah). Le projet comprend un nouveau port de 14 km², une zone industrielle de 62,5 km², un centre d'affaires d'une superficie de 13,5 km², des ensembles résidentiels d'une superficie de 48 km², ainsi que des complexes et résidences luxueuses d'une superficie de 27 km².  

- Le projet de la ville Lusail (45 milliards de dollars) vise à établir une ville moderne au nord de la ville de Doha, la capitale de l'État du Qatar. La superficie totale de la ville de Lusail est de 38 km². Il comprend 4 îles et 19 zones commerciales, résidentielles et récréatives. La ville compte environ 200 000 habitants et emploie environ 170 000 personnes. Elle peut accueillir 80 000 visiteurs, c'est-à-dire qu'elle peut accueillir jusqu'à 450 000 personnes. Elle comprend un certain nombre d'installations, d'unités résidentielles et d'espaces de bureaux. Elle comprend également 22 hôtels de la plus haute qualité ; Lucille comprend à la fois une ville d'énergie et une ville de divertissement.  

- Le projet de chemin de fer Oman (30 milliards de dollars) fait partie du réseau ferroviaire du Golfe qui vise à relier Oman aux Émirats arabes unis, à l'Arabie saoudite, au Qatar, à Bahreïn et au Koweït. Le projet commence à Salalah dans le sud de Burimi, en passant par le port de Duqm.  

 

Ce mémorandum d'accord est une étape importante compte tenu des efforts considérables déployés par les pays du CCG pour diversifier leurs sources de revenus afin de bâtir une économie saine et forte. Le renforcement du secteur des exportations et le renforcement des relations commerciales au niveau international sont donc importants pour les pays du CCG. Il contribue aux efforts de développement des secteurs industriels et agricoles, augmente la valeur ajoutée locale et les joint-ventures, soutient les échanges commerciaux et facilite les liens entre les deux parties.

 

Lien vers l’article en anglais (lien)

 

À l’occasion de la visite du Secrétaire général de la Fédération des Chambres de Commerce du Conseil de Coopération du Golfe (FCCCG), Abdulrahim Hassan Naqi à la Chambre de Commerce et d'Industrie de Genève en décembre 2017, cela a conduit à la signature d’un mémorandum d'entente entre les deux parties. Nous avons obtenu cette interview de Monsieur Naqi en marge de la signature dudit protocole d’entente (MoU).

 

 

1/ Lors de votre dernière visite à Genève en décembre, vous avez signé un Mémorandum d’entente. Pourquoi avoir choisi Genève ?

Il ne fait aucun doute que la ville de Genève est une ville importante et attractive dans le domaine de l’économie et du commerce. Elle est considérée comme une capitale économique parce qu’elle est caractérisée par une position stratégique dans l’économie globale, autant qu’un incubateur des Nations Unies et d’autres organisations internationales et organismes et centres internationaux. La Suisse a un lien économique fort avec le Conseil de Coopération du Golfe, sans oublier que les pays de ce Conseil (CCG) constituent le premier partenaire de la Suisse au Moyen-Orient. Le volume du commerce étranger entre le CCG et la Suisse a rapidement augmenté au cours de ces dernières années. Le volume des échanges a augmenté de 3,5 milliards de dollars en 2005 à 8 milliards de dollars en 2012, puis à 25 milliard de dollars en 2016. Les Émirats arabes unis sont le premier partenaire commercial de la Suisse avec des importations de Suisse d’une valeur de 15,6 milliards de dollars et des exportations de 4,2 milliards de dollars. L’Arabie Saoudite est le second partenaire commercial avec des importations de 2,4 milliards de dollars et des exportations de 325 millions de dollars. La balance commercial suisse est restée stable, ses exportations atteignant environ 20 milliards de dollars et ses importations environ 5 milliards de dollars.

 

2/ Quels sont les points les plus importants dans ce Mémorandum ? Comment voyez-vous la coopération future avec la Chambre de Genève et la coopération économique suisse avec les pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) ?

Le Mémorandum d’entente reflète le désir sincère des deux parties de renforcer la coopération et la communication entre leurs secteurs privés. La discussion autour du Mémorandum a duré plus de six mois. Cela confirme la volonté des deux côtés d’ouvrir de nombreuses perspectives de coopération. Le Mémorandum, qui comprend neuf points, ouvre un grand nombre d’horizons pour la coopération, au premier plan l’organisation d’un forum économique entre le Golfe et la Suisse en 2018. Afin de finaliser le forum, nous avons identifié des officiers de liaison. Nous sommes impatients de discuter des perspectives de relations économiques et des tendances commerciales dans le future, autant que pour renforcer la confiance entre les deux parties. Nous sommes impatients de profiter des facilités disponibles pour des opportunités d'investissement entre les deux parties. Le forum discutera des challenges les plus importants face aux investisseurs dans le but de faciliter les aspects liés à l’investissement. Le Mémorandum d’entente comprend également la coordination de rencontres bilatérales entre les membres de la Chambre de Commerce et les membres de chaque Chambre de Commerce locale des pays du Golfe. Nous nous sommes mis d’accord pour organiser le forum de manière périodique dans les états du Conseil de Coopération du Golfe et la Suisse.

 

3/ Y a-t-il d’autres Mémorandum d’entente ou des accords conjoints entre la Fédération des Chambres du Golfe et les Chambres de Commerce et d’Industrie suisse ?

Oui, avec l’aide de Dieu, un mémorandum d’entente a été signé avec le Centre d'arbitrage commercial de la Chambre suisse d'arbitrage le 7 août 2017, tout comme l’établissement d’une plateforme économique suisse du Golfe à Genève visant à renforcer la coopération et à activer les mémorandums d’entente entre les deux parties. Il existe une gamme de programmes et d’initiatives pour les petites et moyennes entreprises, comme les programmes pour les entrepreneurs et les jeunes, tout comme d’autres programmes pour renforcer la communication entre les les femmes d’affaires des États arabes du Golfe et leurs homologues suisses.

 

4/ Quels sont les objectifs que vous recherchez en signant ce Mémorandum d’entente ?

L’un des objectifs principaux du Mémorandum d’entente est d’accroître les opportunités d’investissement entre les deux parties, d’organiser des événements conjoints ainsi que des visites pour les délégations commerciales entre les deux régions. Il sert aussi à encourager le transfert de technologies, de sensibiliser les secteurs privés des deux parties sur possibilités d’investissement les plus importantes dans les deux régions, ainsi que des programmes performants pour faciliter l’échange d’expérience dans les zones de technologie et de franchise commerciale, notamment la coopération entre les petites et moyennes entreprises, et de renforcer la coopération entre les secteurs privés des deux parties. Le Mémorandum d’entente inclut également les fondations de l'organisation du Forum Économique suisse du Golfe en septembre 2018, qui sera le premier fruit d’une telle coopération.

 

5/ Vous attendez-vous à ce que cet accord ait des conséquences sur la coopération commerciale ?

Oui, nous attendons que le Mémorandum d’entente ouvre de nouveaux horizons pour la coopération, notamment dans la fourniture de services distingués aux membres des Chambres du Golfe, et de bénéficier du développement des affaires à travers la coopération des institutions du Golfe et de la Suisse dans l’expansion des échanges commerciaux de biens et de services, notamment dans les industries d’artisanat, et la commercialisation des produits du Conseil de Coopération du Golfe dans les secteurs de l'alimentation et d'autres services dans lesquels il dispose d’un avantage.

 

6/ Avez-vous des projets pour organiser des délégations d’hommes/femmes d’affaires dans le cadre du Mémorandum d’entente ?

Oui, des invitations officielles ont été envoyées aux Chambres suisses pour venir visiter les pays du Conseil de Coopération du Golfe, en plus de l’organisation des visites de délégations commerciales spécialisées représentant divers secteurs de la santé, de l’éducation, de l’alimentation et d’autres entreprises suisses dans les Chambres de Commerce du Golfe afin de rencontrer leurs homologues et de se familiariser avec l’environnement d’investissement dans les pays du Conseil de Coopération du Golfe, et pour découvrir les opportunités d’investissement les plus importantes. Cela sera l’occasion de programmer des rencontres avec des officiels dans les institutions publiques et privées.

 

7/ Quel conseil donnez-vous aux hommes d’affaires qui souhaitent investir dans le Conseil de Coopération du Golfe ?

Nous savons que la Suisse dispose de ressources économiques et financières et une expérience suffisante dans le domaine des services, notamment dans l’éducation, le domaine bancaire, la santé et la technologie, et plus précisément dans les montres et la bijouterie, sans parler des capacités agricoles et alimentaires. Donc, les hommes d’affaires du Golfe ont de bonnes opportunités à bénéficier de ces éléments et d’établir des partenariats stratégiques qui servent les intérêts du Golfe. En plus d’inviter les 750 000 petites et moyennes entreprises dans le Golfe pour développer leurs affaires avec des entreprises suisses, aussi bien que faire bénéficier aux hommes d’affaires du Golfe et des jeunes de leurs homologues suisses dans le développement de leurs compétences en matière d’innovation et d'entrepreneuriat notamment dans les domaines de l’économie du savoir, et pour développer la coopération dans les domaines de la recherche scientifique, et pour coopérer dans le développement d’un système éducatif et de programmes de formation. Il y a également des zones de coopération entre le CCG et les femmes d’affaires suisses, notamment dans l’autonomisation des femmes du Golfe et bénéficiant des programmes de soutien fournis par les gouvernements des pays du CCG afin de forger des partenariats avec leurs homologues suisses.

 

8/ Quels sont les principaux secteurs qui attireront l’investissement dans les pays du CCG dans les années à venir ?

Il ne fait aucun doute que le secteur privé suisse dispose d’une opportunité précieuse de bénéficier de projets d'infrastructures dans la présentation que j’ai faite lors de cette rencontre, tels qu’un projet ferroviaire de plus de 2 200 kilomètres et qui devrait fournir plus de 80 000 emplois pour les citoyens et expatriés du CCG, aussi bien que les opportunités dérivées de la localisation de l’industrie ferroviaire. Ainsi, la Chambre de Genève peut bénéficier de ce plan en faisant par exemple appel à des experts dans cette industrie pour construire un centre pour la durabilité, la formation et la réadaptation des spécialistes du CCG dans le but de construire une véritable industrie ferroviaire. Il y a beaucoup d’opportunités dans le secteur industriel : de ce point de vue, les investisseurs suisses peuvent bénéficier des opportunités offertes par l'Organisation du Golfe pour le Conseil Industriel (OGCI). La Chambre de Commerce de Genève peut aussi bénéficier de la vision de l’Arabie Saoudite pour 2020, qui comprend de nombreuses opportunités à travers la privatisation d’importants secteurs tels que la santé, l’éducation, l’infrastructure, le divertissement et le tourisme. D’autres opportunités importantes sont disponibles à l’Exposition universelle de 2020 à Dubaï et l’importance de la présence de la Suisse dans cette exposition, ainsi que la Coupe du Monde 2022 organisée à Doha, et d’autres opportunités au Bahreïn à travers la Vision du Royaume de Bahreïn 2030, qui a obtenu de nombreux résultats positifs jusqu’à présent, en plus des opportunités des secteurs industriels et des services logistiques dans la région de Duqm dans le Sultanat d’Oman, qui est localisé dans la plus stratégique des zones et lancé en 2008. Il y a la possibilité de bénéficier au mieux des partenariats avec le secteur privé et le secteur du gouvernement koweïtien via l’établissement de projets de partenariat entre les secteurs public et privé au Koweït. Les entreprises suisses peuvent établir des coentreprises (joint ventures) dans les Émirats arabes unis, notamment dans les zones d’énergie, bancaire et divers services, et bénéficier d’un marché large et prometteur. Dans la Fédération des Chambres, nous pouvons fournir plus d’informations sur les opportunités d’investissement et autres règlements et lois connexes. Nous disposons d’un environnement législatif excellent et sophistiqué qui subit de nombreuses réformes dans le but de faciliter l’environnement d’investissement pour les étrangers.

 

9/ Pouvez-vous nous donner une idée des investissements suisses dans le CCG, selon le secteur et le type d’affaires ?

Des centaines d’entreprises suisses opèrent dans les marchés du CCG dans les domaines de la logistique, de l’infrastructure, des systèmes hydrauliques, du forage des eaux souterraines et des puits, de l’équipement, des revêtements et produits chimiques, des systèmes d’ingénierie pour l’énergie, de l’eau, de l’environnement, de la technologie, de l’hospitalité, de la logistique, de la communication, de la finance, des fonds d’investissement, dans le pharmaceutique, de la robotique, du développement de machines et des exportations, des bureaux et salles mobiles, de la production d’énergie et de métal industriel, de l’éducation, du contrôle qualité et du consulting, des produits chimiques, des denrées alimentaires, du développement agricole et des salons.

Les relations bilatérales dans le secteur de la finance et de l’investissement, notamment dans le domaine bancaire, se sont aussi développées dans le but d’accélérer le commerce et fournir des exportateurs avec des moyens financiers.

 

10/ Compte tenu de la position de la Suisse en tant que première compétitivité économique mondiale, comment voyez-vous la coopération entre vous et le côté suisse pour les projets innovants et les startups ?

Il ne fait aucun doute que la fédération du CCG cherchera à coopérer avec la Suisse dans ce domaine particulier, car le leadership de la Suisse dans le domaine des « productions de connaissance et de technologie » est incontestable. Un des indicateurs de la compétitivité de la Suisse est son nombre de brevets. Elle a les demandes les plus élevées de brevets par habitant au niveau européen ; c’est un domaine important de coopération, notamment parce que la société du Golfe est caractérisée par l’accroissement du nombre de jeunes, et cela pose un vrai challenge pour les pays du CCG. Nous avons remarqué qu’il y a plusieurs sphères de coopération dans les domaines de l’invention, de l’innovation et de l’entreprenariat.

Il est nécessaire de trouver un incubateur pour de tels projets, et la Plateforme des Entrepreneurs Suisses et Arabes (SAE) peut fournir à cet égard leurs services et programmes, ainsi que les mécanismes pour les implanter. La SAE peut être un incubateur d’idées et d'initiatives des jeunes et des entrepreneurs à la fois des pays du Golfe et de la Suisse.

 

Pour terminer, nous aurons grandement plaisir à coopérer avec la Fédération des Chambres de Commerce du Conseil de Coopération du Golfe et de fournir le support nécessaire pour renforcer la coopération dans le domaine de l’entreprenariat, comme répandre la culture de l’entreprenariat et le réseau de facilitation qui sont parmi les plus importants objectifs de cette plateforme. Nous invitons les entrepreneurs ainsi que les hommes et les femmes d’affaires du Golfe à rejoindre notre plateforme pour être actifs et découvrir les opportunités d’investissement ; rejoindre celle-ci facilitera le lien avec leurs homologues et les experts en entrepreneuriat à la fois dans le monde arabe et en Suisse.

 

 

حتى وقت قريب، كانت الدول الصناعية الكبرى تهيمن على إقتصادنا العالمي والتى إعتمدت بشكل كبير على توافر البنية التحتية المعقدة والمكلفة من اجل التعدين وإستخراج الموارد الطبيعية والصناعة. ولكن أدت التطورات الهامة والتي شملت الأزمة الإقتصادية العالمية في عام 2008، وإنتشار الإنترنت ومواقع التواصل الإجتماعي وإنخفاض تكاليف التكنولوجيا إلي القضاء على هذا الإحتكار. وبالتالي، إتاحة ظهور نموذج إقتصادي أكثر شمولاً يزداد فيه بشكل تدريجي مشاركة الأسواق المهمشة في السابق في الاقتصاد العالمي. ومع ذلك، فإن تلك التطورات ليست هي الظاهرة الوحيدة التي لعبت دوراً محورياً في تغيير مسار إقتصادنا العالمي.

 

حيث كان للإندماج الغير مسبوق لعالمنا المادي والرقمي والحيوي، في مايسمى بالثورة الصناعية الرابعة، دوراً كبيراً في تحويل مسار إقتصادنا العالمي عن طريق خلق قطاعات جديدة ومبتكرة. بالإضافة إلى تمكين جيل جديد من رجال الأعمال قادرين على إعادة التفكير في المنتجات والخدمات المتوفرة في السوق، وقادرين كذلك على زعزعة القوة العامة التقليدية عن طريق دفع نماذج عمل جديدة تركز بشكل أكبر على المرونة والأعمال القائمة على المشاريع. كما كان لبرنامج الأمم المتحدة للتنمية المستدامة 2030 أثراً كبيراً في تحويل مسار أسواقنا العالمية من خلال التأكيد على ضرورة تشجيع التنمية والتي تعزز الممارسات الإجتماعية والإقتصادية والبيئية الأكثر مسؤولية.

 

أثار التطور السريع للإقتصاد الرقمي العديد من التساؤلات حول مستقبل العمل. وخاصة في منطقة الشرق الأوسط وشمال أفريقيا حيث توجد العديد من القوى العاملة والتي مازالت تعتمد على نسبة كبيرة من العمالة الغير ماهرة والغير مؤهلة بشكل رسمي. الأمر الذي جعل العديد من الأشخاص قلقون حول إستقرار وظائفهم. لكن هذا الخوف ليس كافياً لإيقاف أصحاب الأعمال في المنطقة من طرح الأسئلة الصعبة التي يجب طرحها من أجل تطوير فرص العمل والتعليم الضرورية لتأمين المستقبل الوظيفي للعالم العربي.

 

الوضع الراهن للشباب العربي

في الوقت الراهن، يمثل الشباب الأصغر من 25 عاماً حوالي نصف سكان منطقة الشرق الأوسط وشمال أفريقيا، وأكثر من ربع هؤلاء الشباب عاطلون عن العمل، ولكن تلك البطالة ليست ناتجة عن نقص التعليم فقط، حيث وفقاً لتقرير مستقبل الوظائف والمهارات في الشرق الأوسط وشمال أفريقيا والذي نشره المنتدى الإقتصادي العالمي في مايو 2017، "فإن خريجي الجامعات يمثلون حوالي 30% من إجمالي الشباب العاطل في المنطقة، مع إثنان من كل خمسة خريجين عاطلين عن العمل." إذا لماذا يكافح العديد من الشباب لإيجاد فرص عمل؟

 

وتكمن المشكلة في الفجوة المتزايدة بين المهارات والكفاءات التي تقدمها المؤسسات التعليمية في المنقطة ومايحتاجه أصحاب الأعمال من الموظفين المحتملين. ومع ذلك، فإن الشباب العربي ليسوا هم الخاسرون الوحيدون نتيجة لعدم تطابق المهارات في المنطقة. حيث وفقاً لنفس التقرير، "فإن حوالى 40% من أصحاب الأعمال في المنطقة يشيرون إلى ان فجوة المهارة تشكل عقبة حقيقية أمام نمو الأعمال" وبالتالي، فإن هذا يسلط الضوء على الحلقة المفرغة والتى تزداد إتساعاً في العالم العربي نتيجة لعدم التوافق بين أصحاب المصالح المختلفين في المنطقة.

 

ومع ذلك، فإن أكبر التحديات التي تواجه العالم العربي عندما يتعلق الامر بإطلاق الإمكانات الكاملة للإقتصاد العربي هي عدم قدرتها على الإستفادة بشكل بكامل من توفر العمالة الماهرة من الشباب المتعلم. وعلى الرغم من ان العجز في المهارات المذكورة سابقاً يمنع العديد من الشباب العربي من إيجاد وظائف، فإن العديد من الشباب العربي المؤهل يترددون في الإنضمام للقوى العاملة وذلك لأنهم غير راضين عن المرتبات او ظروف العمل في القطاع الخاص بالمنطقة. وبالتالي، فإن العديد من الشباب العربي يقررون الهجرة إلى دول توفر مرتبات ومميزات إجتماعية أفضل (مثل برامج التوجيه، والمساعدة التعليمية ورعاية الأطفال) الأمر الذي يؤدي في النهاية إلى تقليص حجم رأس المال البشري في المنطقة.

 

تطلعات الشباب العربي

سلط إستطلاع الرأي عن ثقة الباحث عن الوظائف في منطقة الشرق الأوسط وشمال أفريقيا والذي نُشر في اغسطس 2017 بواسطة YouGov’s و Bayt.com الضوء على كيف ان "ثقة الباحث عن العمل تعد مؤشراً على تقدم البلد إقتصاديا" وبعبارة أخرى، فإذا كان الباحث عن وظيفة واثقاً من إقتصاد دولته ولديه مستوى جيد من الدخل، فإنه عادة يقوم بإنفاق المزيد من الأموال على السلع الإستهلاكية. لكن في حالة إذا ما كان الباحث عن الوظيفة غير متيقناً من حالة دولته الإقتصادية فإنه عادة مايلجأ إلى تحديد إنفاقه، الأمر الذي يؤدي الى خلق حالة من الركود العام في الإنفاق مما ينتج عنه إنكماش إقتصادي.

 

إذاً، ماذا يشعر الشباب العربي حول مستقبلهم؟ وفقاً لنفس إستطلاع الرأي المذكور اعلاه، فإن المشاركين من منطقة بلاد الشام وشمال أفريقيا كانوا بشكل عام أكثر تشاؤماً حول الوضع الراهن لإقتصاد بلادهم، وحالة أهاليهم المادية ومستقبلهم الوظيفي. ومن ناحية أخرى، أظهر المشاركون من دول الخليج العربي مستويات أعلى من التفائل في جميع نواحي الحياه. ومع ذلك، فإن المشاركين من كلا الجانبين كان لديهم نقطة مشتركة ألا وهي: أنهم لا يريدون وظائف في شركات.

 

وفي إستطلاع رأي أخر نشره موقع Bayt.com و YouGov بعنوان ريادة الأعمال في منطقة الشرق الأوسط وشمال أفريقيا بتاريخ نوفمبر 2017، أعربت الغالبية العظمى من المشاركين (حوالي 55% و 76%) من جميع أنحاء العالم العربي عن رغبتهم في إمتلاك أعمالهم الخاصة او ان يعملوا لحسابهم الخاص. وبعض من الأسباب وراء هذا الإختيار على حد قولهم شمل رغبتهم في الشعور بالإكتفاء الذاتي والقدرة على تحقيق التوازن بين العمل والحياه.

 

الوظائف المستقبلية في العالم العربي

ومما لاشك فيه، فبالرغم من ظهور العديد من التحديات الهائلة بالتزامن مع الثورة الصناعية الرابعة، إلا ان تلك الثورة كانت قادرة على توفير فرص جديدة لوظائف عالية القيمة في القطاع الرسمي وفي العديد من المجالات. ومع ذلك، فمن أجل تلبية هذا المطلب، سيتوجب على العمالة العربية الشابة البحث عن مؤهلات متعددة التخصصات والتي ستتيح لهم المزج بين المهارات الرقمية والأساسية. وبالتالي، توفير سوق العمل متعدد المهارات والضروري لدفع الإقتصاد الرقمي للأمام في العالم العربي. ومع ذلك، فإن الوظائف متعددة المهارات ليست الوحيدة التي لها إمكانية النمو في المستقبل القريب.

 

وبينما يستمر عدد السكان في منطقة الشرق الأوسط وشمال أفريقيا بالتزايد، فسيكون هناك حاجة إلى المزيد من المرافق العامة، والتي تشمل المدارس والطرق، وأنظمة النقل وما إلى ذلك. وبالتالي فإذا كان أصحاب المصالح في المنطقة يستطيعون تحديد تلك الإحتياجات، فسيكونون قادرين على توليد عدد كبير من الوظائف متوسطة ومنخفضة المهارات كنتيجة لذلك. وأيضاً، فإن إضفاء الصبغة الرسمية وتطوير العديد من خدمات الرعاية (مثل النظافة، ورعاية الأطفال والمسنين) ستجعل دول المنطقة قادرة على خلق المزيد من فرص العمل والتدريب للعمالة الغير ماهرة.

 

وفي حين يتوقع ان يولد الإقتصاد المعتمد على الزراعة ملايين الوظائف وبالتاي زيادة إجمالي الناتج المحلي للعديد من الدول العربية، إلا ان هناك توجهاً للإستفادة من قطاع كبير غير مستغل وهو: قطاع العمل الحر (الفريلانسر). في تقرير نشره معهد ماكينزي العالمي بعنوان سوق العمل الذي يعمل في عام 2015 والذي يقول انه بحلول 2025 فمن المتوقع ان تولد منصات العمل على الإنترنت مايعادل 945.000 وظيفة إضافية بدوام كامل وزيادة 21 مليار دولار في إجمالي الناتج المحلي في مصر و مايعادل 276.000 وظيفة إضافية و 32 مليار دولار في إجمالي الناتج المحلي للمملكة العربية السعودية.

 

الثقافات الضرورية لدفع التنمية الإقتصادية للدول العربية

وبالرغم من ان الدول العربية لديها القدرة على توليد ملايين الوظائف عبر العديد من القطاعات والمستويات المختلفة في المستقبل. إلا ان قدرتهم على تحقيق ذلك ستعتمد على إذا ماكانوا قادرين على رفع مهارات القوة العاملة لديهم. وأيضاً، ستعتمد على قدرتهم على تجهيز الشباب العربي اليوم بمهارات الغد. ومع ذلك، ومن أجل تحقيق تلك الأهداف، سيتوجب على أصحاب المصالح في المنطقة دمج أربعة ثقافات أساسية في المجتمعات العربية.

 

أولاً، يجب تأسيس ثقافة التعاون بين أصحاب المصالح الرئيسين في المنطقة لضمان خلق منهج وخبرات تعليمية ستكون قادرة على تمكين الشباب العربي من الإزدهار. وثانياً يجب تعميم ثقافة محو الأمية الرقمية لتسهيل تحويل الإقتصاد العربي ليكون إقتصاداً مبنياً على المعرفة التي تولد الإبتكارات. وثالثاً، ثقافة الإستشارة والتي يجب ان يتم دمجها في العديد من مؤسسات المنطقة التعليمية وأماكن العمل، ليتمكن الشباب من تحديد قرارات أكثر إستراتيجية في حياتهم الشخصية والعملية. وآخيراً وليس آخراً، يجب تأسيس ثقافة التعلم مدى الحياة، ليتمكن الأفراد والمؤسسات في المنطقة من الإستمرار في معرفة التغييرات العالمية المستمرة.

 

وعلى الرغم من الفجوة الإقتصادية التي تفصل حالياً منطقة الشرق الأوسط وشمال أفريقيا عن الدول الصناعية الكبرى، إلا أن إزدهار الإقتصاد الرقمي قد خلق فرصة فريدة للدول العربية في إدارة هذا "التخلف" عن طريق الإستعانة بأفضل الممارسات التي ظهرت على ساحة التنمية في العامين الماضيين. والآن، يبقى السؤال: هل سيتمكن أصحاب المصالح في المنطقة من التعاون بشكل فعال في خلق وتنفيذ السياسات الضرورية لتحرير الإمكانات الغير محدودة للشباب والمهارات والموارد العربية؟

 

 

 

 

Up until recently, our global economy was dominated by industrialized nations who relied heavily on the availability of expensive and complex infrastructure for mining and processing natural resources and manufacturing. However, various significant developments, including the economic crisis of 2008, the spread of the internet and social media and the decreasing costs of technology have led to the disruption of this monopoly. Thus, allowing the emergence of a more inclusive economic model that has gradually increased the participation of formerly marginalized economies in the global market. That being said, these aren’t the only phenomena that have played a pivotal role in changing the dynamics of our global economy.

 

The unprecedented fusion of our physical, digital and biological worlds, in what’s now being called the Fourth Industrial Revolution, has also transformed our global economies by creating new and innovative industries. In addition to empowering a new generation of entrepreneurs who are re-imagining the products and services available in the market place and disrupting the traditional workforce by moving towards a work model that focuses more on flexibility and project-based work. The UN’s 2030 Agenda for Sustainable Development has also influenced the trajectory of our global markets by emphasizing the need to encourage growth that promotes more responsible social, economic and environmental practices.

 

The rapid developments of the digital economy have raised many questions about the future of work. Especially in the MENA region where many countries’ workforces are still made up of a large proportion of unskilled and informal laborers. Therefore, leaving many people in the Arab world concerned about their job security. However, this fear can’t stop the key stakeholders in the region from asking the hard questions that need to be asked in order to develop the educational and employment opportunities that will be needed to secure the economic future of the Arab world.

 

The current state of Arab youth

At the moment, youth under the age of 25 constitute nearly half of the MENA region’s population and more than a quarter of these young people are unemployed. However, this lack of unemployment isn’t the result of a lack of education. According to The Future of Jobs and Skills in the Middle East and North Africa report published by the World Economic Forum in May 2017, “university graduates make up nearly 30% of the total pool of unemployed in the region, with two in five MENA graduates out of a job.” So, why are so many young people struggling to find employment opportunities?

 

The problem lies in the ever-growing gap between the skills and competencies that the MENA region’s educational institutions are providing youth and what employers are actually looking for in their prospective employees. However, Arab youth aren’t the only ones who are losing as a result of the skills mismatch in the region. According to the same report, “[n]early 40% of employers in the MENA region indicate that skills gaps are a major impediment to business growth.” Thus, highlighting the vicious cycle that continues to persist in the Arab world as a result of the lack of alignment between the region’s various stakeholders.

 

Having said that, one of the biggest challenges that the Arab world faces when it comes to unleashing the full potential of its economy comes from its inability to fully capitalize on the abundance of educated and talented young people in the region. Although the aforementioned skills deficit prevents many young Arabs from finding jobs, many qualified young people are also hesitant to join the workforce, because they’re unhappy with the compensation and working conditions in the MENA region’s private sector. Consequently, many young Arabs choose to immigrate to countries that offer more attractive salaries and non-monetary benefits (such as mentoring programs, tuition assistance and childcare) which ultimately reduces the level of human capital available in the region.

 

The aspirations of Arab youth

Bayt.com and YouGov’s Middle East Jobseeker Confidence Survey published in August 2017, highlighted how “jobseeker confidence is a measure of the economic wellbeing of a country.” In other words, if jobseekers are positive about their country’s economy and they have a satisfactory level of disposable income, they’re generally inclined to spend more on consumer goods. However, if job seekers are uncertain about the state of their country’s economy they tend limit their spending, which can create a spending recession that can lead to an economic downturn.

 

So, how does the Arab world’s young workforce feel about their future potential? According to the aforementioned survey, respondents in the Levant and North Africa were generally more pessimistic about the current state of their family’s finances, their country’s economy and their future job opportunities. On the other hand, respondents living in the GCC reported higher levels of optimism in almost every category. That being said, the young respondents from the Levant, North Africa and the GCC did share one thing in common: they don’t want to seek employment in a company.

 

In another survey published by Bayt.com and YouGov entitled Entrepreneurship in MENA published in November 2017, an overwhelming majority (between 55% and 76%) of respondents from across the Arab world expressed the desire to have their own business or be self-employed. Some of the reasons cited for this choice include the desire to seek a sense of personal fulfillment and the freedom to choose their own work-life balance.

 

The jobs of the future in the Arab world

Undoubtedly, while the Fourth Industrial Revolution has presented formidable challenges to the populations of the MENA region, it has also provided new opportunities to establish high value-adding formal sector jobs in numerous fields. However, in order to fulfill this demand, young Arab professionals will have to pursue interdisciplinary qualifications that will enable them to blend digital and STEM skills. Thus, providing the multi-skilled labor force needed to propel the digital economy forward in the Arab world. However, high-skilled jobs aren’t the only ones that have the potential to grow in the near future.

 

As the population of the MENA region continues to grow, there will be a need for more public infrastructure, including schools, roads, transportation systems, so on and so forth. Consequently, if the region’s stakeholders can strategically address these needs, they could generate a substantial number of medium and low-skilled jobs as a result. Also, by formalizing, professionalizing and upgrading various services in the care economy (such as cleaning, childcare and elderly care) countries in the MENA region could create even more employment and training opportunities for unskilled workers.

 

While the green economy is projected to generate millions of jobs and boost the GDP of numerous countries in the Arab world, there’s another work trend that stands to capitalize on the region’s underutilized talent pool: the freelance economy. In 2015, a Mckinsey Global Institute report entitled A Labor Market That Works stated that by 2025 it’s estimated that online talent platforms could generate as much as 945,000 additional full-time equivalent jobs and a US$21bn increase in GDP in Egypt and 276,000 jobs and US$32bn additional GDP in Saudi Arabia.

 

Cultures to support the development of Arab economies

Although countries in the MENA region have the potential to generate millions of jobs across various sectors and different skill levels in the future, their ability to do so will depend on whether they’re able to reskill and upskill their current workforce. Furthermore, it will also rely on their ability to equip the Arab youth of today with the skills of tomorrow. However, in order to be able to achieve these goals, the stakeholders in the region will have to embed 4 essential cultures in Arab communities.

 

Firstly, a culture of collaboration between the MENA region’s key stakeholders needs to be established to ensure that they can create curricula and learning experiences that will empower Arab youth to thrive in the future workforce. Secondly, a culture of mass digital literacy needs to be established to facilitate the transition of Arab economies to knowledge-based economies that export innovation. Thirdly, a culture of counseling needs to be integrated into the MENA region’s different educational institutions and work places, so young people can make more strategic decisions in their personal and professional lives. Last but not least, a culture of lifelong learning needs to be established, so that individuals and institutions in the MENA region can continue to stay relevant in this age of constant change.

 

Despite the development gap that currently separates the MENA region from its industrialized counterparts, the rise of the digital economy has created a unique opportunity for Arab countries to level the playing field and responsibly manage this “underdevelopment” by using the best practices that have emerged in the development arena over the past couple of years. Now, the question remains: can the region’s stakeholders effectively co-create and implement the policies needed to unlock the unlimited potential of the Arab world’s youth, talent and resources?

 

من المعروف أن اكثر المواقع الالكترونية تداولا بين الناس هي فيسبوك وتويتر وانستغرام وسنابشات...الخ من مواقع التواصل الاجتماعي، لكن في الواقع، وبفضل تطور وسائل الاتصال وانتشار الشبكة العنكبوتية (الانترنت) وسهولة الوصول الى المعلومة، اصبحت الانترنت تشكل وسيلة هامة للتواصل والترفيه، الكثير من الناس يقضي اوقاتا امام شاشة الانترنت للتواصل مع الاقارب والاصدقاء أو للترفيه والاستمتاع بالمحتوى الذي يعرض من خلال الوسائط المتعددة، ولكن الانترنت توفر في الواقع امكانية الجمع بين الترفيه والتعلم، خاصة مع الانتشار الواسع للهواتف الذكية والامكانات الهائلة التي توفرها للاتصال عبر الانترنت والسرعات الفائقة التي تتمتع بها الانترنت في ايامنا هذه، حتى أن مؤسس شركة مايكروسوفت الشهير بيل غيتس افاد بأنه يستمتع بدروس الرياضيات التي تتوفر عبر الانترنت، هذا ناهيك عن تعلم العديد من المهارات من خلال الدروس المجانية التي تتوفر على اليوتوب والمواقع التعليمية الاخرى المتخصصة حسب المواضيع المختلفة.

هناك قاعدة تقول بأن المعرفة هي دالة تعتمد على الانتباه والوقت المكرس في التعلم اي (المعرفة = (الانتباه،الوقت)، (K)=f(A,t)). وهو ما يعني ان الوقت المتاح للترفيه يمكن ان يستغل للتعلم والمعرفة.

نورد فيما يلي خمسة مواقع عليك أن تدمن عليها أكثر من فيسبوك وتويتر، إذ بوسعك أن تجد فيها من الفائدة الشيء الكثير، ولكن قبل كل شيء لا بد من الاختيار الجيد للموضوعات التي تهمك والابتعاد عن ما هو جدلي، اذ لا تنسى أنها تعتبر منابر مفتوحة للجميع.

 

1- موقع تيد TED:

تيد عبارة عن مؤتمر او قاعة محاضرات يحاضر بها أناس مبدعون من كل دول العالم. الفكرة أن ted يمنحهم 18 دقيقة كحد أقصى لإلقاء أفضل محاضرة في حياتهم، وتكون فعلا رائعة، وهذا الرابط به كل محاضرات الموقع مترجمة للغة العربية  https://www.ted.com/talks?language=ar


2- موقع Udacity او coursera : هذا الموقع به محاضرات مجانية في كل المجالات وهي متوفرة باللغة الانجليزية، فهناك حاجة لاتقان اللغة الانجليزية لتتفاعل مع كل محتويات المحاضرة وحلقات النقاش، ولا تنسى أنه بامكانك تحسين لغتك من خلال استخدام الانترنت، فيما يلي الروابط الخاصة بهذا الموقع: https://www.udacity.com - https://www.coursera.org

 

3- موقع رواق:

رواق هي منصة تقدم محاضرات باللغة العربية في مختلف المجالات، كلها مجانية والتسجيل فيها سهل جدا  https://www.rwaq.org

 

4- موقع ويكي هاو:

هذا الموقع يعلمك أي شيء، الموقع موسوعة عن كيفية عمل أي شيء، ولذلك جميع مقالات ويكي هاو تبدأ بـ «كيف» أو «How to» ما يقرب من 100 ألف مقال في شتي مجالات الحياة، والفيديو لا يتعدى الـ 10 دقائق، يعني ممكن سماعه وانت تقف في انتظار شارة المرور، الموقع متوفر ب 60 لغة منها العربية: https://m.wikihow.com/Main-Page

 

5- موقع العلوم الحقيقية:

ينشر احدث ما وصل اليه العلم من أبحاث واكتشافات ومقالات مترجمة، بالاضافة لمقالات في أغلب مجالات الحياة (طب - رياضيات - اقتصاد – علم نفس...الخ http://real-sciences.com/ http://www.syr-res.com/

 

الطبيعة هي مكتبة ملهمة للمخترعين

اخيرا لمن يبحثون عن التميز، فان الطبيعة تعتبر مكتبة كبيرة الهمت العديد من المخترعين. هذا ما حدث بالفعل بالنسبة للعديد من الاختراعات المذهلة التي نستخدمها في حياتنا اليومية المبنية على ابداعات توصل اليها بنو البشر من خلال مشاهدة الظواهر الطبيعية التي تحيط بنا. تجدون على الرابط التالي الاكتشافات المستوحاة من الطبيعة. https://asknature.org

 

 

الطلاءات الحيوية المضادة للحشف البحري*: هي طلاءات خاصة تمنع تراكم الكائنات البحرية على السطح. وقد تم استلهام هذه الطلاءات الحيوية من سطح جلد سمك القرش، الذي يتكون من لوحات متداخلة (كالاسنان) متناهية الصغر (نانو) تمنع بشكل فعال تراكم الكائنات البحرية الدقيقة على سطح أسماك القرش حتى عندما تتحرك بسرعة بطيئة، كما انها توفر انسيابية عالية جدا وتوفر الطاقة. وهذه الخاصية التي تتمتع بها اسماك القرش تتفوق على الدهانات التي تم تطويرها لحماية الغواصات النووية اثناء الحرب الباردة، حتى أن شركات صناعة الطائرات مثل الايرباص استلهمت هذه الخاصية لطلاء طائراتها الحديثة (مثل طراز ايرباص 380 و350).

* الحشف البحري (الكائنات الدقيقة والنباتات والحيوانات والطحالب البحرية)

 

شاشات شركة سامسونغ عالية الدقة:

قامت شركة سامسونع بتصنيع اول شاشة رقمية مرنة. في اطار جهودها لتطوير الشاشات الرقمية عالية الجودة، قامت شركة سامسونغ بدراسة الحبار البحري لهاواي (hawaiian bobtail squid) والذي يتمتع بمرونة عالية وتنوع الوانه ودرجة وضوح متناهية في الدقة كما أنه يقوم بتنظيف جلده بشكل مستمر ويعمل على معالجة الجروح التي قد يتعرض لها بشكل كامل بحيث لا تترك اثرا على سطحه، واخيرا فانه يقوم بتغيير نسيج سطحه بحيث يمكن استشعاره باللمس، وهو ما يعني امكانية عمل شاشات لفاقدي البصر.

 

تصميم مواد مقاومة للصدمات مستوحاة من الروبيان ذو المطرقة (جمبري الطاووس، مانتيس) (Mantis Shrimp)

يعد الروبيان ذو المطرقة (جمبري المانتيس) الذي يعيش في المحيطين الهادىء والهندي صاحب اسرع ضربة على سطح الارض، وهو من أكثر كائنات الكرة الأرضية دقة في الرؤية، وذلك لقدرته على رؤية الحزم الضوئية حتى تلك شديدة التعقيد. يتراوح طول هذا الكائن البحري من حوالي 20 سم الى حوالي 30 سم.

تتحرك قبضة الروبيان بسرعة رصاصة من عيار 22 ملم ويمكن أن تصل إلى الفريسة في غضون 1 من 3000 جزء من الثانية، وتبلغ قوة الضربة 1500 نيوتن. ولو أن هذه السرعة استخدمت من قبل الذراع البشرية فستكون كافية لإرسال كرة البيسبول في مدار حول الارض. وتتسبب السرعة الفائقة للضربة في غليان الماء حول قبضة الروبيان وتخلق موجة يمكن أن تقتل الفريسة عن بعد.

بامكان قبضة الروبيان هذه توجيه ضربات لفريسته الاف المرات دون أن تنكسر، وتعادل قوة الضربة 1000 مرة وزنه، ومن هنا يتوجب وضع هذا الحيوان البحري في حوض خاص لان بامكانه كسر زجاج الحوض بفعل قوته الهائلة (للمزيد).

لقد الهمت ذراع الروبيان التي تشبه المطرقة فريق من الباحثين بكلية برونز للهندسة في رفيرسايد في كاليفورنيا لتصميم مواد مركبة مقاومة للصدمات وصلبة اكثر من المواد المستخدمة في صناعة الطائرات.

في الرابط التالي اليكم فلم قصير حول هذه المعجزة البحرية (للمشاهدة)، كما يظهر تسجيل اخر الاثر الذي تحدثه ضرباته على احدى القواقع، حيث يمكن مشاهدة فقاعات تتصاعد على اثر الضربة ناتجة عن تسخين الماء المحيط بالقوقعة (للمشاهدة).

 

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