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COMMUNIQUÉ DE PRESSE:

L'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) a le plaisir d'annoncer l'ouverture de l'appel à candidatures pour les Prix mondiaux WIPO 2024. La période de candidature sera ouverte du 15 janvier au 31 mars 2024.

Cette année, le concours accueille les startups, en plus des petites et moyennes entreprises (PME) du monde entier, opérant dans tous les secteurs de l'économie - que ce soit dans la technologie, l'agriculture, les industries créatives ou autres. Les candidatures sont les bienvenues de la part de ceux qui utilisent toutes les formes de propriété intellectuelle (PI), du droit d'auteur et des marques aux brevets et aux indications géographiques.

Le formulaire de candidature est disponible en anglais, français, espagnol, arabe, chinois, russe et japonais.

Un jury indépendant sélectionnera jusqu'à sept lauréats. Chaque lauréat sera invité à assister à une cérémonie de remise des prix lors de l'Assemblée générale de l'OMPI en juillet à Genève.

Chaque lauréat recevra également un programme de mentorat personnalisé visant à promouvoir l'utilisation de la PI, à poursuivre de nouveaux objectifs commerciaux, à accéder à des ressources financières et à avoir un impact plus important.

Pour plus d'informations, veuillez visiter le site Web des Prix mondiaux WIPO:

https://www.wipo.int/global-awards/fr/how-to-apply.html

À propos de l'OMPI:

L'OMPI est une organisation internationale intergouvernementale qui vise à promouvoir la protection de la propriété intellectuelle dans le monde entier. Elle a été créée en 1970, après la tenue de conférences importantes telles que la Conférence de Paris pour la propriété industrielle (1883) et la Conférence de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques (1886).

 

Informations complémentaires:

Plusieurs jeunes pousses et entrepreneurs expérimentés de la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA) ont participé en Suisse, du 9 au 12 avril dernier, à la 5e édition du forum de l’entrepreneuriat dans les marchés émergents, le Seedstars Summit 2018. Outre la présence en guest star du PDG de Zain Jordan, huit startups de la région avaient été sélectionnées pour participer à ces quatre journées intensives de formations, d'ateliers et de rencontres en tête à tête avec investisseurs et mentors.

 

Bien que le secteur de la technologie financière soit le plus prometteur dans cette région où 86% de la population ne dispose pas de compte bancaire, les startups MENA présentes à Lausanne offraient un panorama bien plus large : services au consommateur (3oun de Jordanie; WNNA de Bahrain) et aux entreprises (Favizone en Tunisie; Vision in Motion du Liban), dans les domaines de l'éducation (Junkbot des Emirats arabes unis), de la robotique (General Senses du Koweït; WideBOT d'Egypte) et du marketing (Hooplacar du Maroc).

 

Nouvelle révolution entrepreneuriale

Seedstars parle de "nouvelle révolution entrepreneuriale" à propos de la région MENA, avec d'une part une population la plus jeune au monde (70% de moins de 25 ans) et d'autre part, une volonté de diversification vers des industries innovantes suite à la chute des prix du pétrole. Plus de ressources sont ainsi allouées aux secteurs de la haute technologie et de l'innovation. Et les pouvoirs publics engagent d'importants efforts pour promouvoir l'entreprenariat auprès des jeunes et améliorer le cadre législatif régulant la création d'entreprise alors que la lourdeur et l'obsolescence des procédures demeurent l'un des obstacles majeurs.

 

Le changement d'état d'esprit est notable avec quelques 5'000 startups actuellement enregistrées dans la région, la création de nombreux incubateurs, fonds de capital-risque et distinctions récompensant l'esprit d'entreprise. WNNA, startup finaliste du Seedstars World 2017 et 2018, a d'ailleurs remporté deux de ces prix à Dubaï et Bahreïn (voir encadré).

 

Le secteur privé s'engage

Plusieurs autres représentants MENA étaient présents à Lausanne, dont le très attendu Ahman Hanandeh, PDG depuis 2011 de Zain Jordan, l'opérateur de télécommunication leader du Moyen-Orient avec près de 6 millions d'abonnés. Son allocution sur la grande scène du Sommet s'est focalisée sur la digitalisation des services et la crainte du changement, perçu souvent comme un dérèglement. La plupart des entreprises sont prises d'inquiétude en entendant ce mot mais "the future is a disrupted place" et il nous faut l'accepter, scande-t-il. Le dirigeant affirme sa volonté de soutenir une région MENA «jeune, urbaine et entreprenante», notamment avec la création en 2014 du Zain Innovation Campus (ZINC). Première du genre en Jordanie, cette plateforme offre aux startups des infrastructures équipées, des services de conseil et un réseau d'une centaine de partenaires stratégiques. Zain a déjà soutenu 130 startups à ce jour.

Autre représentant de MENA invité au Seedstars Summit, le jeune entrepreneur Ehteshamuddin a cofondé et dirige à Dubaï la startup JunkBot, active dans le domaine éducatif. Déjà vendu à 600'000 exemplaires, son kit de jeu technologique do it yourself permet aux enfants de construire leur propre robot en recyclant des cartes à jouer, vieux CDs ou bouteilles en plastique usagées. Ce projet enthousiasmant s'est vu décerné le prix du public par le canton de Vaud et InnoVaud, la promotion de l'innovation vaudoise (voir encadré).

 

A cheval sur les domaines de la science, technologie, ingénierie et mathématiques (StemTech), Junkbot repose sur l'idée qu'on apprend en faisant, qu'on apprend à inventer en inventant. Il s'adresse donc aux écoles et autres aux institutions publiques, au-delà de la vente en ligne et par des détaillants. Pour lancer son produit, l'ingénieur en mécanique s'est associé à un partenaire lui apportant l'expertise MBA.

Il nous explique qu'il considère Dubaï comme une plateforme très favorable aux startups, avec nombre d'incubateurs et des fonds de capital risque (VC) accessibles (à l'exemple de Careem, le Uber du Moyen-Orient; ou DPWorld, dont il a obtenu des fonds) et des incubateurs. Pour autant, il est aussi allé chercher ailleurs, très loin même : un financement de Startup Chile, organe du gouvernement chilien; et des fabricants chinois pour les composantes électroniques de son kit. Le jeu va se compléter d'une application pour prolonger l'expérience du jeu physique, pour le lancement de laquelle Junkbot cherche à lever de nouveaux fonds (100'000$).

 

Des examples de l'entrepreneuriat dans le monde Arabe

L'esprit d'entreprise a poussé Ali Mohen, directeur de WNNA - Bahreïn, féru d'informatique et d'internet, à quitter son statut d'employé bancaire puis de Microsoft, pour s'engager dans l'aventure des technologies de l'information et de l'entreprenariat. Une aventure qui lui vaut déjà un certain succès et passablement de reconnaissance, dans un contexte où les clones d'innovations étrangères ou le e-commerce demeurent les favoris d'investisseurs selon lui encore frileux face aux idées trop novatrices.

Il nous parle de son produit - une application donnant accès à différents services sur la base d'informations géolocalisées : commander à manger, réserver une table au restaurant, obtenir un taxi, trouver le bancomat le plus proche. Et partage son analyse de l'écosystème des startups dans les pays du CCG.

WNNA a reçu le prix de la meilleure expérience utilisateur au GITEX Summit de Dubai et celui de startup de l'année du MEET ICT de Bahreïn.


Favizone, startup franco-tunisienne cofondée et dirigée par Mohamed Mehdi Khemiri, offre une solution personnalisée plug & play pour les sites internet de détaillants. Elle leur permet de donner à leurs clients des recommandations clients au travers de différents canaux (e-shop, e-mails et applications de messagerie) et un accès à un assistant/vendeur virtuel, en temps réel. Statistiquement, sur 100 clients potentiels, seuls 2 passent à l'achat. Avec l'outil développé par Favizone, ce taux de conversion est amélioré et passe à 5%. Quant aux 95% restant, le contact-client ayant été établi, il pourra être mis à profit ultérieurement. Le produit est en beta test depuis un an : recourant à l'intelligence artificielle, il accroît son efficacité continuellement par l'apprentissage automatique. Favizone compte déjà ses premiers clients payant, qui payent un pourcentage sur les ventes et une commission de 30%.

Actuellement en phase d'implantation sur le marché français, Favizone vise à terme le marché européen, voire l'Amérique du Nord. Les capitaux d'amorçage ont essentiellement consisté en angel funds nord-africains. Les coûts de développement (rémunération des ingénieurs) sont avantageux en Afrique du Nord, mais l'accès au marché y est limité, contrairement au marché français. Par contre, pour pénétrer ce dernier, les coûts de marketing prennent l'ascenseur. Des relais lui sont donc nécessaires pour accéder au marché financier en Europe, Seedstars Summit lui en offre l'occasion.

 

Lire aussi: L'esprit d'entreprise africain récompensé

La 5e édition du forum de l’entrepreneuriat dans les marchés émergents, le Seedstars Summit 2018, a réuni les jeunes pousses les plus prometteuses du 9 au 12 avril dernier au Swiss Tech Convention Center de l'EPFL à Lausanne, en Suisse. Au programme, quatre journées intensives de formations et d'ateliers, de rencontres en tête à tête avec investisseurs et mentors, et de témoignages d'entrepreneurs à succès. Au terme de l’événement, la startup agritech ghanéenne AgroCenta a remporté le très en vue concours de pitch parmi 67 finalistes. La compétition par étapes a mis en concurrence pendant un an 5'000 candidats dans 80 villes, avec à la clé un fond d’investissement de 500'000 $.

 

Grâce à la plateforme d'AgroCenta, ce sont près de 12'000 petits producteurs locaux de millet, de maïs ou de soja qui sont maintenant directement connectés aux entreprises qui achètent leurs produits et en assurent la livraison. Moins d'intermédiaires, plus de revenus pour les paysans : une formule gagnante. Son cofondateur, Francis Obirikorang, vise désormais l'ensemble du continent.

 

Comme nombre de ses pairs venus d'Amérique latine, d'Afrique, d'Europe centrale et de l'Est, du Moyen-Orient et d'Asie, cet entrepreneur a su conjuguer profit économique et développement durable. En misant sur l'idée que "doing good can make money", il utilise la technologie comme un outil au service de l'amélioration de la vie des gens.

 

 

Des idées novatrices pour relever les défis du développement durable

C'est là justement toute l'ambition de Seedstars : améliorer le sort des populations dans les marchés émergents grâce à l'entreprenariat et la technologie, et œuvrer ainsi à la réalisation des objectifs de développement durable des Nations unies. "La technologie a le pouvoir de changer des millions de vie, plus vite que jamais, et l'entrepreneuriat peut apporter des solutions aux grands problèmes du monde", affirme Seedstars. Forte de cette conviction, Seedstars mise donc sur le soutien aux faiseurs de changement dans les marchés émergents. Parce que ces régions abritent 85% de la population mondiale. Mais surtout parce que près de 90% des jeunes de moins de 30 ans y vivent, la fameuse « génération Y ». Ces pays constituent donc des centres croissants d'innovation, des incubateurs d'entrepreneurs, un réservoir impressionnant de talents inexploités !

C'est précisément pour offrir à ces talents potentiels une expertise, une infrastructure, un réseau et des opportunités de financement que les fondateurs ont créé Seedstars en 2012. Partenaire, diplômée d'HEC et charismatique ambassadrice de cette génération des Millennials, Alisée de Tonnac décrit cette "idée suisse" comme un groupe d'investissement visant un impact social dans les marchés émergents. Elle croit à l'effet multiplicateur de ce soutien : au travers des 1'500 entrepreneurs soutenus à ce jour, ce sont plusieurs milliers emplois qui ont été directement ou indirectement créés.

 

Le meilleur moyen de prévoir le futur, c'est de le créer

Peter Drucker, entrepreneur américain du siècle passé.

Mais l'investissement est bien plus que financier. Seedstars "accélère" - selon le jargon du milieu - les startups les plus prometteuses en leur offrant une visibilité et en les mettant en relation non seulement avec des investisseurs et mais aussi avec des mentors. Elle a créé à cette fin, neuf pôles d'incubation, les Seedspaces, notamment à Genève et au Caire, et bientôt à Abou Dabi et Téhéran. Et organisé plus de 300 événements à travers le monde : des weekends de lancement d’entreprise (launchpad weekends), de fréquentes rencontres, conférences, séminaires. Les ateliers de réflexion qui se sont tenus lors du Forum annuel en Suisse comptent parmi ces derniers. Des investisseurs, mentors, entrepreneurs, représentants de grandes firmes et de gouvernements y ont échangé et débattu de thèmes intéressant les marchés émergents (voir encadré).

 

La maison intelligente, l'histoire d'un succès pour l’entreprise Enel X

La maison intelligente, dotée de fonctionnalités visant à simplifier la vie de ses habitants et réaliser des économies d’énergie, est capable d'échanger des informations et de l'énergie avec les infrastructures périphériques. Ses secrets et défis ont été présentés aux participants du Forum par l’entreprise Enel X, pour favoriser le transfert de technologie dans les marchés émergents. Comment collecter des données de maisons connectées sans devoir recourir à de nombreux capteurs, dont les prix élevés rebuteraient les consommateurs ? Ou encore, comment s'assurer que les données collectées permettent bien de fournir des services utiles, porteurs d'une réelle plus-value ? Ce sont autant de thèmes qui ont été abordés lors des échanges. Outre les recommandations de recourir aux énergies renouvelables ou de mettre à profit les heures creuses, mieux connaître et contrôler sa consommation d'énergie s'avère une nécessité pour favoriser les économies. L'internet des objets représente une solution prometteuse mais requiert des systèmes connectés et intégrés ainsi qu’une centralisation des données collectées. L'industrie manufacturière a un rôle important à jouer en ce sens, afin d’équiper les appareils électroménagers d'outils de mesure de la consommation d'énergie.

Le commerce électronique international : des avantages mais pas que

Phénomène mondial, la croissance du commerce en ligne comporte des avantages et des inconvénients pour les marchés émergents, ainsi que l'ont souligné les représentants de Fedex qui ont animé le débat. D'une part, international et lié à l'essor des médias sociaux, le cybercommerce offre une vitrine qui va bien au-delà des frontières et donc une opportunité à saisir pour les pays émergents. Chacun peut devenir «a global player», avantagé par sa connaissance du marché local. En effet, de bons produits peuvent être vendus à de bons prix partout dans le monde à condition de bien connaître les caractéristiques des clients potentiels, en particulier les dimensions culturelles, religieuses ou traditionnelles. Mais d’autre part, du fait également de sa dimension internationale, le commerce à distance est très difficile à réglementer. Comment un pays, comme par exemple les Etats-Unis dans le cas de Facebook, pourrait-il réglementer l'activité d’une société d'e-commerce basée sur son territoire alors que la majorité de ses utilisateurs se situent au-delà des frontières nationales ?

 

Riche de près d'une communauté de 60'000 startups, investisseurs, institutions publiques, grandes entreprises, monde académique, pouvoirs publics et média, Seedstars souhaite « inspirer et connecter », comme l’explique sa directrice Alisée de Tonnac. Pour établir une connexion directe entre ses membres, la communauté dispose désormais d'un outil de communication privilégié : le réseau social de l'application Seedstars Community. Seedstars offre également une formation à la création d'entreprise sur 6 mois, la Seedstars Academy, qui vise à transformer une idée innovante en un « produit minimum viable » (MVP) générateur de revenu. Enfin, le programme et fonds d'investissement Seedstars Growth accompagne les startups sélectionnées lors du Seedstars World vers une levée de fonds en Série A (objectif de rentabilité, développement sur un plan national, prémices d'internationalisation).

Le Seedstars World : beaucoup d'appelés, peu d'élus

Lancée pour la première fois en 2012, la compétition annuelle Seedstars World se déroule par étapes dans plus de 70 pays émergents. Son but : repérer les talents en leur demandant de réaliser un pitch sur leur projet d'affaires. Elle s'adresse aux jeunes pousses dégageant un revenu mensuel d'au moins 10'000 $ et dont la levée de fonds n'excède pas 500'000 $. La sélection repose pour l'essentiel sur le potentiel d'expansion à l'international et la solidité de l'équipe en place. Depuis 5 ans, quelques 12'000 candidats se sont pressés au portillon. Seuls 300 ont été retenus. Ils ont alors ont pu se présenter devant un parterre d'investisseurs lors de la finale au Seedstars Summit.

Cet événement représente aussi pour eux une opportunité extraordinaire d'apprendre d'entrepreneurs plus expérimentés, d'étoffer leur réseau et de promouvoir leurs projets. Pour cette 5e édition, les finalistes ont présenté 900 pitches, et bénéficié de 400 rendez-vous avec des investisseurs et de 220 sessions de mentoring avec 57 entrepreneurs expérimentés. L'un de ces derniers, Brian Moelich, issu de la Silicon Valley et fondateur au Canada de la société de conseil en innovation Arrisio, a dispensé - gratuitement - à une dizaine de startups, un conseil personnalisé pour développer un modèle d'affaire reproductible.

 

Des entrepreneurs inspirants, mais peu de femmes

Les participants au sommet ont également pu assister à différentes allocutions. Steffen Ehrhardt, Internationalisation & Startups Lead EMEA chez Google, a ainsi partagé son expérience en insistant sur la nécessité d'accepter la dimension expérimentale d'un projet en développement : la "culture de l'échec", mal vue en Europe, mais essentielle à ses yeux. En matière d'expansion internationale, il a mis l'accent sur l'importance de connaître les territoires que l'on veut conquérir et recommandé dans cette optique de constituer des équipes diversifiées et multiculturelles.

 

La compréhension du contexte était également au cœur de la présentation de l'infatigable entrepreneure de Singapour Gwendolyn Regina, actuellement en résidence chez Entrepreneur first, citant l'exemple d'un mendiant chinois ayant adapté sa sébile au mode de payement le plus répandu autour de lui : le téléphone portable. Pour pénétrer l'apparent chaos asiatique, elle conseille aux jeunes entrepreneurs : "avancez lentement et vous finirez par traverser la rue bondée".

 

Gwen Regina compte parmi la minorité de femmes de ce monde très masculin de l'entreprenariat technologique. Dans un effort pour les encourager alors que près de 89% de ses alumni sont des hommes, Seedstars leur dédie un prix : la Best Woman Entrepreneur. Cette année, il a couronné la nigérienne Vivian Nwakah, fondatrice de Medsaf dont la plateforme logistique en ligne qui relie directement les entreprises pharmaceutiques aux hôpitaux, cliniques et pharmacies, offrant ainsi une parade au grave problème de la contrefaçon de médicaments.

 

Lire aussi: Seedstars Summit 2018 : focus sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord

 

فانسا سوبيليا، نائب مدير غرفة جنيف للتجارة والصناعة والخدمات، عضو مجلس ادارة الاتحاد العالمي لمجلس الغرف التجارية (يضم 12000  غرفة في 130  دولة، ومقره باريس)

 

اجرى المقابلة ايمن ابو الخير

 

(French)

 

نظرا لأهمية منطقة الخليج العربية، تقوم غرفة جنيف للتجارة والصناعة بتنفيذ عدة رحلات اقتصادية. كانت اخر زيارة قامت بها الغرفة ضمن وفد برئاسة رئيس بلدية جنيف، غيوم برازون، وهو أيضا عضو في البرلمان السويسري الوطني (في اللجنة الاقتصادية). حيث قام الوفد بزيارة الى عدة دول خليجية في تشرين الثاني/نوفمبر الماضي.

 

Vincent Subilia, directeur adjoint de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG), membre du Conseil général de la Fédération de la Chambre mondiale des Chambres de commerce (réunissant 12 000 Chambres dans 130 pays, avec siège à Paris)

 (بالعربية)

Propos recueillis par Ayman Abualkhair

 

(lire égalemen: Les relations commerciales entre la Suisse et le Conseil de Coopération des États du Golfe (CCG))

 

Vu l’importance de cette région, la CCIG y a effectué plusieurs déplacements ; le dernier en date a consisté en une délégation conduite par le maire de Genève, Guillaume Barazzone, également conseiller national (siégeant au sein de la Commission de l'économie). Celle-ci s’est rendue en novembre dernier dans plusieurs pays du Golfe ; la CCIG y fut représentée par Vincent Subilia.

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