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START Summit is Europe’s leading conference for entrepreneurship and technology designed to shape a new generation of entrepreneurs in times of technological changes who solve society’s challenges and take advantage of the new opportunities arising. This year's topics focus on five technologies such as; Blockchain, Virtual / Augmented Reality, Artificial Intelligence, Internet of Things and Healthtech.
With the growing number of participants, more stages and venture have been organised for the 2018 event. A wide array of activities have also been included on the agenda such as 1-to- 1 meetings, workshops, background sessions, speed-dating and networking events.
More than 2500 participants including about 570 startups, 1040 students, 256 investors, 65 media companies and like-minded people from over 80 countries who came together to celebrate many innovations.
This year’s themes focused on five technologies; Blockchain, Virtual / Augmented Reality, Artificial Intelligence and Internet of Things. Each theme was discussed at a panel where experts gave their opinion on the economic implications of these technologies.
The panel comprising Monique Morrow who has been in the technology industry since the mid-1980s; Val Racheeva, Co-editor of the Female Founders Book; and Leila Oppermann, project initiator of Ada, Accelerate women entrepreneurship in Berlin; gave insights on how to bridge the gender gap in the technology field. They stressed that, while it will always be challenging to find solutions to this problem, women should continue to be empowered, supported and mentored.
The event culminated in celebration of the winner of the Start Sumiteer Award. This year’s award was bestowed on the Lausanne based startup Aesyra, seeking to fight against Bruxism, a health problem involving teeth grinding or clenching, occurring during sleep or wakefulness. Almost 1 out of 10 people is affected. Bruxism can result in facial pain, teeth wear, severe damage and is too costly for dental restorations and prostheses. Therefore, Aesyra developed a wearable solution that helps patients to stop the teeth grinding and for clinicians to efficiently manage bruxism diagnosis, monitoring and therapy. Prototypes have already been tested by volunteers during several nights of sleep, generating bruxism clinical data.
Behind Aesyra were five finalists;
Seervision, a spin-off from the Automatic Control Laboratory of ETH Zurich, is developing a new kind of video camera to allow for autonomous video production.
Vigilitech’s MARTA allows researchers to monitor animal's vital functions during surgical intervention effortlessly and non-invasively and to record data wirelessly with a phone or tablet.
Komed Health offers a fully encrypted and secure platform for instant medical team and patient communication.
Glasschair based in Munich develops a smart glass based solution with which people with disabilities can drive a wheelchair with head motions and voice commands.
Yobs' “Artificial Emotional Intelligence” analyzes large amounts of unstructured data to understand the soft skills of applicants. Yobs Technology is based in the Silicon Valley.
Extract of startupticker.ch web site.
Plusieurs jeunes pousses et entrepreneurs expérimentés de la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA) ont participé en Suisse, du 9 au 12 avril dernier, à la 5e édition du forum de l’entrepreneuriat dans les marchés émergents, le Seedstars Summit 2018. Outre la présence en guest star du PDG de Zain Jordan, huit startups de la région avaient été sélectionnées pour participer à ces quatre journées intensives de formations, d'ateliers et de rencontres en tête à tête avec investisseurs et mentors.
Bien que le secteur de la technologie financière soit le plus prometteur dans cette région où 86% de la population ne dispose pas de compte bancaire, les startups MENA présentes à Lausanne offraient un panorama bien plus large : services au consommateur (3oun de Jordanie; WNNA de Bahrain) et aux entreprises (Favizone en Tunisie; Vision in Motion du Liban), dans les domaines de l'éducation (Junkbot des Emirats arabes unis), de la robotique (General Senses du Koweït; WideBOT d'Egypte) et du marketing (Hooplacar du Maroc).
Nouvelle révolution entrepreneuriale
Seedstars parle de "nouvelle révolution entrepreneuriale" à propos de la région MENA, avec d'une part une population la plus jeune au monde (70% de moins de 25 ans) et d'autre part, une volonté de diversification vers des industries innovantes suite à la chute des prix du pétrole. Plus de ressources sont ainsi allouées aux secteurs de la haute technologie et de l'innovation. Et les pouvoirs publics engagent d'importants efforts pour promouvoir l'entreprenariat auprès des jeunes et améliorer le cadre législatif régulant la création d'entreprise alors que la lourdeur et l'obsolescence des procédures demeurent l'un des obstacles majeurs.
Le changement d'état d'esprit est notable avec quelques 5'000 startups actuellement enregistrées dans la région, la création de nombreux incubateurs, fonds de capital-risque et distinctions récompensant l'esprit d'entreprise. WNNA, startup finaliste du Seedstars World 2017 et 2018, a d'ailleurs remporté deux de ces prix à Dubaï et Bahreïn (voir encadré).
Le secteur privé s'engage
Plusieurs autres représentants MENA étaient présents à Lausanne, dont le très attendu Ahman Hanandeh, PDG depuis 2011 de Zain Jordan, l'opérateur de télécommunication leader du Moyen-Orient avec près de 6 millions d'abonnés. Son allocution sur la grande scène du Sommet s'est focalisée sur la digitalisation des services et la crainte du changement, perçu souvent comme un dérèglement. La plupart des entreprises sont prises d'inquiétude en entendant ce mot mais "the future is a disrupted place" et il nous faut l'accepter, scande-t-il. Le dirigeant affirme sa volonté de soutenir une région MENA «jeune, urbaine et entreprenante», notamment avec la création en 2014 du Zain Innovation Campus (ZINC). Première du genre en Jordanie, cette plateforme offre aux startups des infrastructures équipées, des services de conseil et un réseau d'une centaine de partenaires stratégiques. Zain a déjà soutenu 130 startups à ce jour.
Autre représentant de MENA invité au Seedstars Summit, le jeune entrepreneur Ehteshamuddin a cofondé et dirige à Dubaï la startup JunkBot, active dans le domaine éducatif. Déjà vendu à 600'000 exemplaires, son kit de jeu technologique do it yourself permet aux enfants de construire leur propre robot en recyclant des cartes à jouer, vieux CDs ou bouteilles en plastique usagées. Ce projet enthousiasmant s'est vu décerné le prix du public par le canton de Vaud et InnoVaud, la promotion de l'innovation vaudoise (voir encadré).
A cheval sur les domaines de la science, technologie, ingénierie et mathématiques (StemTech), Junkbot repose sur l'idée qu'on apprend en faisant, qu'on apprend à inventer en inventant. Il s'adresse donc aux écoles et autres aux institutions publiques, au-delà de la vente en ligne et par des détaillants. Pour lancer son produit, l'ingénieur en mécanique s'est associé à un partenaire lui apportant l'expertise MBA. Il nous explique qu'il considère Dubaï comme une plateforme très favorable aux startups, avec nombre d'incubateurs et des fonds de capital risque (VC) accessibles (à l'exemple de Careem, le Uber du Moyen-Orient; ou DPWorld, dont il a obtenu des fonds) et des incubateurs. Pour autant, il est aussi allé chercher ailleurs, très loin même : un financement de Startup Chile, organe du gouvernement chilien; et des fabricants chinois pour les composantes électroniques de son kit. Le jeu va se compléter d'une application pour prolonger l'expérience du jeu physique, pour le lancement de laquelle Junkbot cherche à lever de nouveaux fonds (100'000$). |
Des examples de l'entrepreneuriat dans le monde Arabe
L'esprit d'entreprise a poussé Ali Mohen, directeur de WNNA - Bahreïn, féru d'informatique et d'internet, à quitter son statut d'employé bancaire puis de Microsoft, pour s'engager dans l'aventure des technologies de l'information et de l'entreprenariat. Une aventure qui lui vaut déjà un certain succès et passablement de reconnaissance, dans un contexte où les clones d'innovations étrangères ou le e-commerce demeurent les favoris d'investisseurs selon lui encore frileux face aux idées trop novatrices.
Il nous parle de son produit - une application donnant accès à différents services sur la base d'informations géolocalisées : commander à manger, réserver une table au restaurant, obtenir un taxi, trouver le bancomat le plus proche. Et partage son analyse de l'écosystème des startups dans les pays du CCG.
WNNA a reçu le prix de la meilleure expérience utilisateur au GITEX Summit de Dubai et celui de startup de l'année du MEET ICT de Bahreïn.
Favizone, startup franco-tunisienne cofondée et dirigée par Mohamed Mehdi Khemiri, offre une solution personnalisée plug & play pour les sites internet de détaillants. Elle leur permet de donner à leurs clients des recommandations clients au travers de différents canaux (e-shop, e-mails et applications de messagerie) et un accès à un assistant/vendeur virtuel, en temps réel. Statistiquement, sur 100 clients potentiels, seuls 2 passent à l'achat. Avec l'outil développé par Favizone, ce taux de conversion est amélioré et passe à 5%. Quant aux 95% restant, le contact-client ayant été établi, il pourra être mis à profit ultérieurement. Le produit est en beta test depuis un an : recourant à l'intelligence artificielle, il accroît son efficacité continuellement par l'apprentissage automatique. Favizone compte déjà ses premiers clients payant, qui payent un pourcentage sur les ventes et une commission de 30%.
Actuellement en phase d'implantation sur le marché français, Favizone vise à terme le marché européen, voire l'Amérique du Nord. Les capitaux d'amorçage ont essentiellement consisté en angel funds nord-africains. Les coûts de développement (rémunération des ingénieurs) sont avantageux en Afrique du Nord, mais l'accès au marché y est limité, contrairement au marché français. Par contre, pour pénétrer ce dernier, les coûts de marketing prennent l'ascenseur. Des relais lui sont donc nécessaires pour accéder au marché financier en Europe, Seedstars Summit lui en offre l'occasion.
La 5e édition du forum de l’entrepreneuriat dans les marchés émergents, le Seedstars Summit 2018, a réuni les jeunes pousses les plus prometteuses du 9 au 12 avril dernier au Swiss Tech Convention Center de l'EPFL à Lausanne, en Suisse. Au programme, quatre journées intensives de formations et d'ateliers, de rencontres en tête à tête avec investisseurs et mentors, et de témoignages d'entrepreneurs à succès. Au terme de l’événement, la startup agritech ghanéenne AgroCenta a remporté le très en vue concours de pitch parmi 67 finalistes. La compétition par étapes a mis en concurrence pendant un an 5'000 candidats dans 80 villes, avec à la clé un fond d’investissement de 500'000 $.
Grâce à la plateforme d'AgroCenta, ce sont près de 12'000 petits producteurs locaux de millet, de maïs ou de soja qui sont maintenant directement connectés aux entreprises qui achètent leurs produits et en assurent la livraison. Moins d'intermédiaires, plus de revenus pour les paysans : une formule gagnante. Son cofondateur, Francis Obirikorang, vise désormais l'ensemble du continent.
Comme nombre de ses pairs venus d'Amérique latine, d'Afrique, d'Europe centrale et de l'Est, du Moyen-Orient et d'Asie, cet entrepreneur a su conjuguer profit économique et développement durable. En misant sur l'idée que "doing good can make money", il utilise la technologie comme un outil au service de l'amélioration de la vie des gens.
Des idées novatrices pour relever les défis du développement durable
C'est là justement toute l'ambition de Seedstars : améliorer le sort des populations dans les marchés émergents grâce à l'entreprenariat et la technologie, et œuvrer ainsi à la réalisation des objectifs de développement durable des Nations unies. "La technologie a le pouvoir de changer des millions de vie, plus vite que jamais, et l'entrepreneuriat peut apporter des solutions aux grands problèmes du monde", affirme Seedstars. Forte de cette conviction, Seedstars mise donc sur le soutien aux faiseurs de changement dans les marchés émergents. Parce que ces régions abritent 85% de la population mondiale. Mais surtout parce que près de 90% des jeunes de moins de 30 ans y vivent, la fameuse « génération Y ». Ces pays constituent donc des centres croissants d'innovation, des incubateurs d'entrepreneurs, un réservoir impressionnant de talents inexploités !
C'est précisément pour offrir à ces talents potentiels une expertise, une infrastructure, un réseau et des opportunités de financement que les fondateurs ont créé Seedstars en 2012. Partenaire, diplômée d'HEC et charismatique ambassadrice de cette génération des Millennials, Alisée de Tonnac décrit cette "idée suisse" comme un groupe d'investissement visant un impact social dans les marchés émergents. Elle croit à l'effet multiplicateur de ce soutien : au travers des 1'500 entrepreneurs soutenus à ce jour, ce sont plusieurs milliers emplois qui ont été directement ou indirectement créés.
Le meilleur moyen de prévoir le futur, c'est de le créer
Peter Drucker, entrepreneur américain du siècle passé.
Mais l'investissement est bien plus que financier. Seedstars "accélère" - selon le jargon du milieu - les startups les plus prometteuses en leur offrant une visibilité et en les mettant en relation non seulement avec des investisseurs et mais aussi avec des mentors. Elle a créé à cette fin, neuf pôles d'incubation, les Seedspaces, notamment à Genève et au Caire, et bientôt à Abou Dabi et Téhéran. Et organisé plus de 300 événements à travers le monde : des weekends de lancement d’entreprise (launchpad weekends), de fréquentes rencontres, conférences, séminaires. Les ateliers de réflexion qui se sont tenus lors du Forum annuel en Suisse comptent parmi ces derniers. Des investisseurs, mentors, entrepreneurs, représentants de grandes firmes et de gouvernements y ont échangé et débattu de thèmes intéressant les marchés émergents (voir encadré).
La maison intelligente, l'histoire d'un succès pour l’entreprise Enel X La maison intelligente, dotée de fonctionnalités visant à simplifier la vie de ses habitants et réaliser des économies d’énergie, est capable d'échanger des informations et de l'énergie avec les infrastructures périphériques. Ses secrets et défis ont été présentés aux participants du Forum par l’entreprise Enel X, pour favoriser le transfert de technologie dans les marchés émergents. Comment collecter des données de maisons connectées sans devoir recourir à de nombreux capteurs, dont les prix élevés rebuteraient les consommateurs ? Ou encore, comment s'assurer que les données collectées permettent bien de fournir des services utiles, porteurs d'une réelle plus-value ? Ce sont autant de thèmes qui ont été abordés lors des échanges. Outre les recommandations de recourir aux énergies renouvelables ou de mettre à profit les heures creuses, mieux connaître et contrôler sa consommation d'énergie s'avère une nécessité pour favoriser les économies. L'internet des objets représente une solution prometteuse mais requiert des systèmes connectés et intégrés ainsi qu’une centralisation des données collectées. L'industrie manufacturière a un rôle important à jouer en ce sens, afin d’équiper les appareils électroménagers d'outils de mesure de la consommation d'énergie. Le commerce électronique international : des avantages mais pas que Phénomène mondial, la croissance du commerce en ligne comporte des avantages et des inconvénients pour les marchés émergents, ainsi que l'ont souligné les représentants de Fedex qui ont animé le débat. D'une part, international et lié à l'essor des médias sociaux, le cybercommerce offre une vitrine qui va bien au-delà des frontières et donc une opportunité à saisir pour les pays émergents. Chacun peut devenir «a global player», avantagé par sa connaissance du marché local. En effet, de bons produits peuvent être vendus à de bons prix partout dans le monde à condition de bien connaître les caractéristiques des clients potentiels, en particulier les dimensions culturelles, religieuses ou traditionnelles. Mais d’autre part, du fait également de sa dimension internationale, le commerce à distance est très difficile à réglementer. Comment un pays, comme par exemple les Etats-Unis dans le cas de Facebook, pourrait-il réglementer l'activité d’une société d'e-commerce basée sur son territoire alors que la majorité de ses utilisateurs se situent au-delà des frontières nationales ? |
Riche de près d'une communauté de 60'000 startups, investisseurs, institutions publiques, grandes entreprises, monde académique, pouvoirs publics et média, Seedstars souhaite « inspirer et connecter », comme l’explique sa directrice Alisée de Tonnac. Pour établir une connexion directe entre ses membres, la communauté dispose désormais d'un outil de communication privilégié : le réseau social de l'application Seedstars Community. Seedstars offre également une formation à la création d'entreprise sur 6 mois, la Seedstars Academy, qui vise à transformer une idée innovante en un « produit minimum viable » (MVP) générateur de revenu. Enfin, le programme et fonds d'investissement Seedstars Growth accompagne les startups sélectionnées lors du Seedstars World vers une levée de fonds en Série A (objectif de rentabilité, développement sur un plan national, prémices d'internationalisation).
Le Seedstars World : beaucoup d'appelés, peu d'élus
Lancée pour la première fois en 2012, la compétition annuelle Seedstars World se déroule par étapes dans plus de 70 pays émergents. Son but : repérer les talents en leur demandant de réaliser un pitch sur leur projet d'affaires. Elle s'adresse aux jeunes pousses dégageant un revenu mensuel d'au moins 10'000 $ et dont la levée de fonds n'excède pas 500'000 $. La sélection repose pour l'essentiel sur le potentiel d'expansion à l'international et la solidité de l'équipe en place. Depuis 5 ans, quelques 12'000 candidats se sont pressés au portillon. Seuls 300 ont été retenus. Ils ont alors ont pu se présenter devant un parterre d'investisseurs lors de la finale au Seedstars Summit.
Cet événement représente aussi pour eux une opportunité extraordinaire d'apprendre d'entrepreneurs plus expérimentés, d'étoffer leur réseau et de promouvoir leurs projets. Pour cette 5e édition, les finalistes ont présenté 900 pitches, et bénéficié de 400 rendez-vous avec des investisseurs et de 220 sessions de mentoring avec 57 entrepreneurs expérimentés. L'un de ces derniers, Brian Moelich, issu de la Silicon Valley et fondateur au Canada de la société de conseil en innovation Arrisio, a dispensé - gratuitement - à une dizaine de startups, un conseil personnalisé pour développer un modèle d'affaire reproductible.
Des entrepreneurs inspirants, mais peu de femmes
Les participants au sommet ont également pu assister à différentes allocutions. Steffen Ehrhardt, Internationalisation & Startups Lead EMEA chez Google, a ainsi partagé son expérience en insistant sur la nécessité d'accepter la dimension expérimentale d'un projet en développement : la "culture de l'échec", mal vue en Europe, mais essentielle à ses yeux. En matière d'expansion internationale, il a mis l'accent sur l'importance de connaître les territoires que l'on veut conquérir et recommandé dans cette optique de constituer des équipes diversifiées et multiculturelles.
La compréhension du contexte était également au cœur de la présentation de l'infatigable entrepreneure de Singapour Gwendolyn Regina, actuellement en résidence chez Entrepreneur first, citant l'exemple d'un mendiant chinois ayant adapté sa sébile au mode de payement le plus répandu autour de lui : le téléphone portable. Pour pénétrer l'apparent chaos asiatique, elle conseille aux jeunes entrepreneurs : "avancez lentement et vous finirez par traverser la rue bondée".
Gwen Regina compte parmi la minorité de femmes de ce monde très masculin de l'entreprenariat technologique. Dans un effort pour les encourager alors que près de 89% de ses alumni sont des hommes, Seedstars leur dédie un prix : la Best Woman Entrepreneur. Cette année, il a couronné la nigérienne Vivian Nwakah, fondatrice de Medsaf dont la plateforme logistique en ligne qui relie directement les entreprises pharmaceutiques aux hôpitaux, cliniques et pharmacies, offrant ainsi une parade au grave problème de la contrefaçon de médicaments.
Lire aussi: Seedstars Summit 2018 : focus sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord
لقاء: (نيل بيترسون) الجزء الثاني
(English)
في الجزء الثاني من اللقاء الذي جمع منصة رواد الأعمال العرب السويسريين والمغامر والمستثمر (نيل بيترسون)، شاركنا (نيل) أفكاره حول ريادة الأعمال، وسلط الضوء حول أهم ما يجب على رائد الأعمال عمله وما الذي على رائد الإعمال تجنبه.
لقاء: (نيل بيترسون) الجزء الأول
(English)
ألقى (نيل بيترسون) (Neal Petersen) (المغامر المعروف والكاتب الحاصل على عدة جوائز) كلمة رائعة في قمة الشركات الناشئة التي عُقدت في مدينة سانت غالن بسويسرا في الخامس عشر والسادس عشر من شهر مارس لعام 2018. تحدث نيل بيترسون (Neal Petersen) في هذه الخطبة باستفاضة عن الصعوبات التي تواجه رائد الاعمال للبدء بمشروعه الخاص، والمتطلبات اللازم تواجدها كي يتحول أي انسان إلى مستثمرٍ عصامي يصنع نجاحه من البداية. بالرغم من خوضه العديد من الصعوبات خلال حياته، صار (نيل) من أكثر المغامرين والمستثمرين شهره، كونه شارك في أكثر السباقات والمنافسات صعوبة على مستوى العالم.
Interview: Neal Petersen | Part 2
(العربية)
In this Part 2 Interview with Swiss Arab Entrepreneurs, Neal Petersen shares his wisdom on entrepreneurship and highlights the Do’s and Don’ts in running a successful business
Interview: Neal Petersen | Part 1
(العربية)
World renowned adventurer and award-winning author Neal Petersen delivered a fascinating speech during the Start Summit held at St. Gallen, Switzerland on 15-16 March, 2018. He spoke extensively about the challenges of having your own business, and what it takes to be a successful self-made investor starting from scratch. Despite encountering numerous challenges throughout his life, Neal went on to become one of the best known adventurers of our time, having competed in some of the most fierce racing competitions around the globe.
فازت شركة Agrocenta، وهي شركة ناشئة تعالج قضايا الوصول للأغذية وتدفق المخزون في مجتمعات غانا بجائزة هذا العام التي وصلت إلى 500 الف دولار للاستثمار في الأسهم وبعض فرص النمو الفريدة في قمة سيدستارز للشركات الناشئة (Seedstars Summit 2018).
وتعتبر مجموعة سيدستارز العالمية (Seedstars World) أكبر مسابقة تستهدف الأسواق الناشئة، وقد أنهت دورتها الخامسة باحتفالية قمة سيدستارز في مدينة لوزان. بعد مشاركة أكثر من 65 دولة خلال عام 2017، دعت Seedstars وقامت برعاية أكثر من 65 فائزًا محليًا في لوزان بسويسرا، حيث أتيحت لهم الفرصة للتنافس على جوائز مختلفة، تصل إلى حوالي مليون دولار على شكل استثمارات في الأسهم بالإضافة إلى لقب الفائز بجائزة سيدستارز Seedstars العالمية.
تعد قمة سيدستارز Seedstars أكثر من مجرد مؤتمر، فهي فرصة لأصحاب المصلحة في الاستثمار المؤثر والتكنولوجيا وريادة الأعمال في الأسواق الناشئة ومنها، للتواصل والاستفادة من تجربة تنموية فريدة من نوعها. وشاركت الشركات الناشئة في معسكر تدريب لمدة يومين. وهو منتدى خاص بالمستثمرين، حيث أتيحت لهم الفرصة ليكونوا ضمن الاثني عشر متأهلاً للمنافسة النهائية للوصول إلى المرحلة الرئيسية حيث حضروا أكثر من 700 جلسة فردية مع المستثمرين. وخلال اليوم الذي عقدت فيه القمة، تم تقديم الشركات الناشئة المتأهلة للمرحلة النهائية على الحلبة الرئيسية أمام أكثر من 1000 مشارك تم اختيارهم بعناية، بالإضافة إلى المستثمرين، والشركات الناشئة المتحمسة وبعض من أبرز الأسماء في عالم التتكنولوجيا وريادة الأعمال في الأسواق الناشئة.
كما قررت لجنة التحكيم، وهي لجنة دولية ضمت كلا من بنيامين بنايم Benjamin Benaïm ممثلا لسيدستارز Seedstars ، و نيكونجي ينسي Nikunj Jinsi ومجموعة Theta Capital Group، بأن استثمارات هذا العام ستذهب إلى شركة ارغوسنتا Agrocenta من غانا.
وقد أسس فرانسيس اوبيريكورانج Francis Obirikorang شركة ارغوسنتا Agrocenta بنية إنشاء منصة مبيعات عبر الإنترنت يمكن أن تربط المزارعين الصغار مباشرةً بسوق على الإنترنت يعتمد على حجم جغرافي أوسع لبيع سلعهم. وفقا لبيير الان ماسون Pierre-Alain Masson، المؤسس المشارك في مجموعة سيدستارز Seedstars: "فازت ارغوسنتا Agrocenta بهذه الجائزة بسبب الزخم الذي حققته في مجال الزراعة. من المهم جدًا أن يعرف المستثمرون أن الموهبة موجودة في كل مكان وأن الطريقة التي تبدأ بها الشركات الناشئة وأخصائيو التكنولوجيا في الأسواق الناشئة بعالجة التحديات الاجتماعية الأساسية في بلدانهم الأصلية، سواء كانت متعلقة بالزراعة أو الحصول على التمويل، أو التعليم الأساسي، أو الرعاية الصحية، أو إمدادات الطاقة، تشكل توجها تجاريا يحتوي على فرص هائلة."
بالنسبة لفرانسيس اوبيريكورانج Francis Obirikorangفإن: "الفوز في قمة سيدستارز Seedstars سيكون له تأثير هائل في حياتي، وفي نمو شركتنا ونجاحها في السنوات القادمة. أنا متأكد من أنني، مثل من سبقني من الفائزين الآخرين، سوف أقدم فرصا للتمويل والتعليم والتنمية. اننا في الاقتصادات الناشئة لا نفتقر إلى البنية التحتية فحسب، بل نفتقر أيضًا لبعض الأدوات الأساسية مثل التشبيك والتوجيه. وسيقوم فريق سيدستارز Seedstars بالتعريف بمواهبنا وأفكارنا من خلال شبكته الدولية المكرسة لجعل الاستثمار مؤثرا وأعرف أنني سأستفيد من ذلك. لا يمكني الانتظار لبدء البناء في ضوء هذا الزخم!"
علاوة على جائزة الاستثمار البالغة 500 الف دولار للفائز بجائزة سيدستارز العالمية (Seedstars Global Award)، لقد قامت سيدستارز Seedstars وشركاؤها بتوزيع 7 جوائز إضافية:
- EDVES، من نيجيريا، حصلت على جائزة التحول التعليمي من طرفTRECC لتحويل التعليم في مجتمعات الكاكاو وجامعة الإدارة في فريبورغ (HEG Fribourg)، وحصلت على جائزة برنامج سيدستارز للنموSeedstars Growth Program بقيمة 50 الف دولار.
- فازت شركة Finchat Technologies، من سنغافورة، بجائزة الابداع المفتوحة BBVA Open Innovation Prize، وحصلت على فرصة المشاركة في قمة BBVA السنوي في مدريد والتواصل مع أكثر اللاعبين أهمية في شبكتها الدولية للتكنولوجيا
- فازت شركة Solar Freeze، من كينيا، بجائزة افريقيا للطاقة the Africa Energy Prize من طرف Enel X والتي تكافئ الشركة الناشئة على حلولها المبتكرة لتوفير وحدات تخزين باردة تعمل بالطاقة الشمسية لصالح المزارعين الصغار دون الحاجة للاتصال بشبكة الكهرباء في أفريقيا جنوب الصحراء الكبرى. فازت سولار فريز Solar Freeze بالالتحاق ببرنامج الثلاثة أشهر بقيمة 50 الف دولار.
- حصلت EMGuidance، من جنوب إفريقيا، على جائزة التكنولوجيا الصحية من قبل شركة ميرك Merck. وتجمع الجائزة بين الانضمام إلى شركة ميرك اكسليراتر Merck Accelerator والدعم المالي لما يصل إلى 50 الف يورو ومكاتب في مركز Merck للابتكار بالاضافة الى الإشراف والتدريب.
- قررت TAG Heuer، الراعي الرسمي لوورد ستارز Seedstars World، عقد شراكة مع قمة سيدستارز Seedstars Summit لتسليط الضوء على دور رائدات الأعمال في الأنظمة الإيكولوجية الخاصة بها ومنح Medsaf، من نيجيريا، جائزة أفضل رائدة أعمال للمرأة.
- حصلت Alquilando، من الأرجنتين، على جائزة "Time Saviour Prize"، من قبل TAG Heuer، بفضل حلها لتبسيط عملية الاستئجار، وتقليل المخاطر وضمان سداد الإيجار في الوقت المحدد، وهو ما يسمح للمستخدمين بتوفير المزيد من الوقت في حياتهم.
- جائزة الابتكار، المقدمة من تاغ هويير TAG Heuer أيضًا، منحت لـ CMED من بنغلاديش.
- الجائزة العامة: أحد أبرز أحداث اليوم هو عندما يقوم الجمهور بالتصويت لصالح شركة ناشئة مفضلة لديه. هذا العام، قرر مكتب الشؤون الاقتصادية (SPECo) تفعيله من خلال منح الفائز، Junkbot Robotics من الامارات العربية المتحدة، هدية مميزة من Veuve Clicquot، وهي شركة من سويسرا مع تقديم الدعم التام من كانتون فو Canton de Vaud في المستقبل.
الشركات الناشئة الاثنى عشرة المتأهلة للمرحلة الأخيرة هي:
- CMED، حاصل على المرتبة الاولى من بنغلاديش
- Celcoin، حاصل على المرتبة الاولى من البرازيل
- Argumenta، حاصل على المرتبة الاولى من غانا
- Junkbot Robotics، حاصل على المرتبة الاولى من الإمارات العربية المتحدة
- Redcapital، حاصل على المرتبة الاولى من تشيلي
- Payit، حاصل على المرتبة الاولى من المكسيك
- Eve.calls، حاصل على المرتبة الاولى من أوكرانيا
- GiftedMom، حاصل على المرتبة الاولى من الكاميرون
- KarGo، حاصل على المرتبة الاولى من ميانمار
- Medsaf، حاصل على المرتبة الاولى من نيجيريا
- SayurBox، حاصل على المرتبة الاولى من اندونيسيا
- EMGuidance، حاصل على المرتبة الاولى من جنوب إفريقيا
من المعروف أن سويسرا، بحسب معايير كثيرة، هي الدولة الأكثر إبداعًا في العالم، ويساهم كانتون فو Vaud كثيرًا في هذا التميز. ويتواجد ربع الشركات الناشئة الاكثر تنافسية والبالغ عددها 100 شركة سويسرية في هذا الكانتون، بما في ذلك 6 من أفضل 10 شركات في عام 2017، فضلاً عن حوالي 2000 من شركات التكنولوجيا المتطورة. بالنسبة إلى رفائيل كونز Raphäel Conz، رئيس مكتب الشؤون الاقتصادية (SPECo) يقول: "تتماشى فكرة دعم سيدستارز Seedstars تمامًا مع رؤيتنا لتعزيز ريادة الأعمال، التي توفر للمجتمع في نهاية المطاف حلولًا جديدة وفرص عمل أكثر، وهي ستشكل في النهاية تنمية اقتصادية مستدامة".
إلى جانب الدعم الذي تتلقاه مجموعة (Seedstars) من مكتب الشؤون الاقتصادية في كانتون فو، تحظى مهمتها بدعم عدة شركاء رائعين: جمعية Innovaud وغرفة فو للتجارة والصناعة وشركة Enel X وجامعة الادارة العليا في فريبورغ وشركة TRECC وشركة Merck KGaA وصندوق الأمم المتحدة للسكان، تاغ هوير (Tag Heuer)، وBBVA Open Innovation، Continental، ومعهد لوزان للعلوم التطبيقية (EPFL)، مدينة لوزان، منطقة لوزان، شركة الاتصالات السويسرية (Swisscom)، نسبرسو (Nespresso). لقد أثرت Seedstars وشركاؤها على حياة العديد من الناس في الأسواق الناشئة منذ خمس سنوات، وهي تطمح للمزيد. تم حديثا منح مجموعة (Seedstars) فرصة لإدارة مركز Yangon للابتكار من قبل حكومة الابتمار (Yangon Innovation Gonvernment) (ميانمار)، وبذلك فهي تلعب دورًا هامًا في تطوير النظام البيئي لبدء العمل في هذه المنطقة إلى جانب شريكتها Thura Swiss في ميانمار.
Le 32e Salon du livre de Genève a ouvert ses portes ce matin (mercredi, 25 avril 2018)!.
Depuis 9h30, les visiteurs découvrent le 32e chapitre du salon qui offrira, jusqu’au dimanche 29 avril, des littératures riches et variées avec quelque 1000 auteurs suisses et internationaux invités sur les scènes thématiques ainsi que sur les stands d’éditeurs et de libraires; de l’évasion avec le Valais comme hôte d’honneur et un pavillon New York; de la culture et de l’art avec de nombreuses expositions; du suspense avec la remise de neuf prix dont le Prix du Public du Salon du livre de Genève qui récompensera cet après-midi Gaëlle Josse pour Une longue impatience (Noir sur Blanc) ainsi que de l’émotion avec des animations et des rencontres qui célébreront la littérature sous toutes ses formes. Bienvenue dans un salon à dévorer jusqu’au dernier jour.
Alexandre Jardin, Agnès Martin-Lugand, Claudie Gallay, Alexandre Voisard, Metin Arditi, Marc Levy, Joël Dicker, Douglas Kennedy, Asli Erdogan, Helene Cooper, Shulem Deen, Marie Laberge, Jérôme Meizoz, Céline Zufferey, Bernard Minier, Olivier Norek, Bernard Crettaz, Catherine Cusset, Romain Puértolas, Luc Ferry, Didier Burkhalter, Véronique Tadjo, Ken Bugul,Yves-Alexandre Thalmann, Peggy Sastre, Jean Ziegler, Michel Rodrigue, Hélène Becquelin, Derib, Sophie Audouin-Mamikonian, Bertrand Santini, Slimane-Baptiste Berhoun, Chrystine Brouillet, Marc Voltenauer… Près de 1000 auteurs ont répondu présent à cette 32e édition du Salon du livre dont l’inauguration a lieu ce mercredi à 17h en présence d’Eric Leyvraz, Président du Grand Conseil, Michael Møller, Directeur général, Office des Nations Unies à Genève, Anne Emery-Torracinta, Conseillère d’Etat, cheffe du département de l'instruction publique, de la culture et du sport (DIP), Charles Beer, président de Pro Helvetia et Esther-Waeber Kalbermatten, Conseillère d’Etat, Cheffe du Département de la santé, des affaires sociales et de la culture du Canton du Valais. Autre grand temps fort de la journée, la remise du Prix du Public du Salon du livre de Genève à Gaëlle Josse pour son roman Une longue impatience (Noir sur Blanc). Le prix sera remis par le jury, la maison Caran d’Ache et l’USAP (Union Suisse des Attachés de Presse), partenaires du prix, lors de cette même inauguration.
Le Valais, hôte d’honneur, recevra une centaine d’auteurs et d’intervenants qui se réuniront sur les 5 pôles d’animations de l’espace et un pavillon New York proposera des animations créatives, des shows artistiques ainsi que des échanges littéraires avec des auteurs new-yorkais ou passionnés par cette ville. Résolument tourné vers l’évasion et le voyage, le pavillon New York sera également l’épicentre de rencontres vers «l’Ailleurs».
L’apostrophe et ses écrivains qui font l’actualité, la place suisse et sa diversité des écrits helvètes, le Salon africain et ses femmes puissantes, la place du Moi dédiée au bien et au mieux-être, la scène philo qui appelle à comprendre et penser notre temps, la scène de la BD et ses fameux coups de crayons, l’espace young adult et sa littérature à consommer sans modération, la cuisine des livres qui allie lettres et gourmandise et la scène médias, véritable studio d’enregistrement: les neuf scènes thématiques du salon promettent des échanges et des débats riches et singuliers, tout comme l’îlot Jeunesse, le Cercle de la librairie et de l’édition Genève, la CICAD, l’ICAM-L’Olivier, le nouvel espace dédié aux cultures et aux littératures arabes et le stand Québec Edition avec sa quinzaine d’auteurs, sa scène d’animations et sa vaste sélection de titres de tous genres.
La nocturne du vendredi 27 avril accueillera un concert du groupe de rock valaisan Walliser Seema sur l’espace Valais, une performance en direct de Billy The Artist accompagnée par le DJ Mr.Riddler sur le pavillon New York ou encore un concert de Marc Aymon qui chantera son dernier album «O bel été! Chansons éternelles» sur l’apostrophe.
Neuf expositions proposeront de partir «sur les pas de Saint-Exupéry en Suisse», plonger dans la riche histoire du Courrier avec «IRRÉDUCTIBLE! 150 ans d’info à contre-courant», fêter les éditions Slatkine avec «Slatkine 1918-2018. Cent ans de livres à Genève», s’amuser avec le personnage de BD Cubitus avec «Des bulles et des croquettes», pénétrer dans les coulisses imaginaires de l’usine à fabrication du «produit Vigousse», rire d’une sélection de dessins humoristiques signés Christophe Bertschy issu de son dernier album Le feu au lac (Kick&Rush), découvrir des planches de La Patrouille de Derib, voyager au Japon avec le photographe suisse Matthieu Zellweger qui présentera plusieurs clichés de son magnifique ouvrage Secrets de riz et d’eau – les artisans du saké et découvrir les photos de Laurent Dequick, en collaboration avec Yellow Korner, sur la librairie du pavillon New York.
Durant trois jours, en marge du salon, les 4es Assises de l’édition réuniront les professionnels du monde du livre suisses et internationaux autour d’échanges, de tables rondes, de face-à-face et d’ateliers. Les Assises du livre en Afrique (25 avril) seront structurées autour du thème «L’édition en Afrique en 2018: évolutions, défis et perspectives». Les Assises de l’édition suisse et francophone (26 avril) traiteront de la thématique «Naître, durer et grandir dans les univers du livre - Concentration, mutualisation des ressources et partage des savoirs». Le 27 avril, trois grandes rencontres rythmeront la journée: une rencontre inédite entre libraires de France et éditeurs suisses romands, une session avec les professionnels du livre et de l’édition en Afrique et un rendez-vous entre des traducteurs germanophones de Suisse et d’Allemagne et des éditeurs québécois.
Le salon est ouvert du mercredi 25 au dimanche 29 avril 2018 de 9h30 à 19h, sauf le vendredi, jusqu’à 21h30. L'entrée du salon est libre tous les jours à partir de 17h ainsi que toute la journée du mercredi 25 avril et tous les jours pour les moins de 26 ans.
Les organisateurs du Salon du Livre de Genève, en accord avec le Conseil de la Fondation pour l’Ecrit, rémunèrent depuis plusieurs années les auteurs et les professionnels du livre proposant ateliers, lectures ou spectacles littéraires sur les scènes du salon. Dès l’édition 2018, toutes les prestations des auteurs invités sur une des scènes du Salon du livre portées par la Fondation pour l’Ecrit seront rémunérées. Les frais de déplacement, d’hébergement et de repas étaient d’ores et déjà pris en charge. Avec ce pas supplémentaire, les organisateurs du Salon du livre de Genève reconnaissent que le temps passé par les auteurs dans le cadre du salon, à des tables rondes ou lors de débats, est un investissement en temps et non une démarche promotionnelle, qui se doit d’être rémunérée.
Agrocenta, startup Ghanaise de l’agri tech, a été sacrée Seedstars Global Winner 2018 et a ainsi remporté une promesse d’investissement en capitaux propres pouvant atteindre jusqu’à 500 000 USD de la part du fond d’investissement de Seedstars.
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Seedstars World, la plus grande compétition de startups de marchés émergents, clôture sa cinquième édition avec un Seedstars Summit haut en couleur. Après avoir organisé des compétitions locales pour dénicher les meilleures startups des pays émergents dans plus de 65 pays en 2017, Seedstars a invité les startups finalistes au Seedstars Summit à Lausanne, pendant lequel se déroule la grande finale et sont remis pas moins de 9 prix supportant les meilleures innovations.
Bien plus qu'une conférence Tech, le Seedstars Summit est l'occasion pour tous les acteurs des écosystèmes entrepreneuriaux des pays émergents de se réunir et d’échanger sur les problématiques et enjeux actuels de ces pays.
Avant la grande finale de Seedstars World le 12 avril, les entrepreneurs finalistes ont eu l’occasion de participer à un bootcamp privé de deux jours et à un forum d’investisseurs où ils ont eu la chance de rencontrer des investisseurs et mentors spécifiques à leur région et industrie. En tout plus de 700 rencontres ont eu lieu entre investisseurs et entrepreneurs. 12 startups ont été sélectionnées par les investisseurs pour pitcher sur scène devant plus de 1000 personnes réunissant investisseurs, membres de gouvernements et d’entreprises lors du 4ème jour du Seedstars Summit. Le jury composé de Benjamin Benaïm, Nikunj Jinsi and Theta Aye a désigné la startup Agrocenta, originaire du Ghana, Global Winner de l’édition 2018 de Seedstars World.
Francis Obirikorang a fondé Agrocenta dans le but de connecter les agriculteurs indépendants directement aux consommateurs dans le but d’encourager le commerce équitable en Afrique. Selon Pierre-Alain Masson, co-fondateur de Seedstars, Agrocenta a remporté le prix de Global Winner 2018 pour le potentiel d’impact que la plateforme peut avoir sur la population africaine. Il a aussi rappelé l’importance de montrer aux investisseurs du monde entier qu’il y a des innovations et des technologies qui peuvent améliorer des milliards de vies dans ces pays, que ce soit dans l’agriculture, l’éducation, la santé ou l’énergie.
Pour la startup Agrocenta, “Gagner le Global Winner Prize du Seedstars Summit aura un énorme impact sur le futur et le succès de l’entreprise pour les prochaines années. Je suis convaincu que, comme les années précédentes, ce sera l’occasion de bénéficier d’investissements, d’apprentissage et d’opportunités de croissance. Dans les pays émergents, nous manquons de ce genre d’événements propices au networking et d’infrastructures qui supportent l’entrepreneuriat. Le réseau Seedstars a une influence considérable et porte la voix de l”’impact investing”. J’ai hâte de profiter de ces nouvelles opportunités.”
En plus de la promesse d’investissement jusqu’à 500 000 USD pour le gagnant du Seedstars Global Winner, les partenaires de Seedstars ont remis 7 prix:
- Edves, startup originaire du Nigeria, a remporté le “Transforming Education Prize”, remis par TRECC (Transforming Education in Cocoa Communities) et l’école de Management de Fribourg (HEG Fribourg), donnant accès au programme d’accélération de Seedstars d’une valeur de 50 000 USD.
- FinChat, startup originaire de Singapour, a remporté le BBVA Open Talent Fintech Prize, donnant accès au BBVA Open Summit annuel et au réseau d’acteurs de la FinTech de BBVA.
- Solar Freeze, startup originaire du Kenya, a remporté le Africa Energy Prize remis par Enel X, qui a félicité la startup pour sa solution innovante de coffres de réfrigération fonctionnants à l’énergie solaire. Solar Freeze a également gagné l’accès à un programme d’accélération de 3 mois d’une valeur de 50 000 USD.
- EMGuidance, la startup finaliste Sud-Africaine s’est vue remettre le Health Tech Prize par Merck. Le prix donne accès à faire partie de l’accélérateur de Merck avec un support financier de 50 000 € et un bureau au Merck Innovation Center ainsi que du mentoring et du coaching.
- TAG Heuer, le “Time Keeper” officiel du Seedstars Summit, a remis trois prix, sous forme de montres aux startups suivantes :
- Mesdaf, la startup Nigérienne, a reçu le prix de Best Woman Entrepreneur.
- Alquilando, la startup Argentine qui simplifie la location d’immobilier en limitant les risques et en prenant soin du paiement, a reçu le prix de “Time Saviour”. Pour TAG Heuer, c’est l’innovation qui permet de faire gagner le plus de temps aux particuliers en Amérique latine.
- CMED Health, la startup finaliste Bangladeshi a remporté le Innovation Prize.
- Le prix de vote du Public a été remis par Raphaël Conz, responsable du Bureau des affaires économiques (SPECo) à Junkbot Robotics. Les 1000 participants du Seedstars Summit ont pu voter via la Seedstars App pour élire leur finaliste préféré.
Les 12 finalistes qui ont pitché sur scène le jeudi 12 avril sont:
- CMED, startup finaliste du Bangladesh
- Celcoin, startup finaliste du Brésil
- Agrocenta, startup finaliste du Ghana
- Junkbot Robotics, startup finaliste des Emirats Arabes Unis
- Redcapital, startup finaliste du Chili
- Payit, startup finaliste du Mexique
- calls, startup finaliste de l’Ukraine
- GiftedMom, startup finaliste du Cameroon
- KarGo, startup finaliste du Myanmar
- Medsaf, startup finaliste du Nigeria
- SayurBox, startup finaliste d’Indonesie
- EMGuidance, startup finaliste d’Afrique du sud
La Suisse est connue pour être l’un des pays les plus innovants du monde et la région du Canton de Vaud contribue en particulier à cette réputation. Un quart des 100 premières start-ups suisses sont basées dans le Canton, dont 6 des 10 meilleures en 2017, ainsi que près de 2 000 entreprises high-tech. Pour Raphäel Conz, responsable du Bureau des affaires économiques (SPoE), «Soutenir Seedstars s'inscrit parfaitement dans notre vision de promotion de l'entrepreneuriat, qui offre à la société de nouvelles solutions innovantes, crée de l’emploi et forme un développement économique durable.”
Outre le Bureau des affaires économiques, la mission de Seedstars est soutenue par de grands partenaires tels que: Innovaud, CVCI (Chambre Vaudoise du Commerce et de l'Industrie), Enel X, Ecole de Management Fribourg (HEG Fribourg), TRECC, Merck, UNFPA, Tag Heuer, BBVA Open Innovation, Continental, EPFL (École Polytechnique de Lausanne), Ville de Lausanne, Région de Lausanne, Swisscom et Nespresso. Ensemble, Seedstars et ses partenaires ont pu rassembler plus de 1000 acteurs pour l’impact positif dans les pays émergents à Lausanne.
À PROPOS DE SEEDSTARS
« They tried to bury us, they didn’t know we were seeds.» - Proverbe mexicain
Seedstars est un groupe suisse qui a pour mission d’impacter la vie des populations de pays émergents grâce à la technologie et l’entrepreneuriat. Seedstars met en contact différentes parties prenantes (gouvernements, investisseurs, entrepreneurs, entreprises, associations), crée des entreprises de toutes pièces avec l’aide de partenaires privés et publics, et investit dans des startups à fort potentiel de croissance au sein de ces écosystèmes. Par le biais de différentes activités, allant de la recherche des meilleurs startups des pays émergents à la création d’entreprises en passant par des programmes d’accélération, notre équipe a su construire le plus grand réseau d’entrepreneurs, investisseurs, incubateurs, entreprises et représentants gouvernementaux originaires de plus de 65 économies à forte croissance à travers le monde. Le groupe Seedstars est composé de Seedstars World, la plus grande compétition internationale de startups des pays émergents ; Seedstars Growth, un programme d’accélération virtuel de trois mois et un fond d’investissements; Seedspace, un réseau de hubs d’entrepreneurs présent dans plus de 35 pays, et Seedstars Academy, une formation intensive de six mois pour de jeunes entrepreneurs des pays émergents. Seedstars compte, parmi ses principaux partenaires, Enel (énergie), School of Management Fribourg (HEG Fribourg) & TRECC - Jacobs Foundation (éducation), BBVA (finance), Tag Heuer (entrepreneuriat féminin et innovation) et Merck KGaA (santé).
À PROPOS DE SEEDSTARS WORLD
Seedstars World est la seule compétition mondiale de startups qui se focalise sur l’impact créé dans les pays émergents et en développement. Ces 5 dernières années, Seedstars World a construit un réseau global à travers plus de 65 pays, en parcourant le monde à la recherche d’opportunités d’investissement et de développement à impact social. Nous organisons chaque année plus de 80 compétitions locales, afin d’identifier les meilleures startups en phase de démarrage, ainsi que des bootcamps afin de transmettre aux entrepreneurs des méthodes de croissance rapide pour leurs startups.Nous organisons également 5 Forums régionaux, durant lesquels nous réunissons tous les gagnants des compétitions locales de chaque région afin de leur faire rencontrer les personnalités importantes de leur région :investisseurs, entreprises, incubateurs, accélérateurs et gouvernements. Enfin, le Seedstars Summit héberge la finale de notre compétition. C’est un évènement majeur avec des orateurs renommés , des tables rondes, des ateliers sur des thématiques spécifiques et des présentations des startups les plus prometteuses des pays émergents ! Au cours de l’évènement, les gagnants des compétitions locales tenteront de remporter le titre de Seedstars World Global Winner et autres prix représentant un montant d’$1M d’investissement. En parallèle, notre programme d’accélération de trois mois se concentre sur la croissance accélérée d’une quinzaine de gagnants choisis parmi les startups sélectionnées suite aux compétitions locales. Il inclut un investissement de $50K, dont $20K servent à financer le programme. Plus d’informations sont disponibles ici.