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Le secteur des énergies renouvelables dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) Featured

 

(English version)

Durant la dernière décennie, la région MENA a fait l’expérience d’une croissance économique et démographique considérable, qui devrait continuer dans le futur. La demande d’énergie dans ces diverses régions (composée d'importateurs et d’exportateurs d’énergie) se développe entre 3% et 8% par an. En réalité, la demande d’énergie s’élève si rapidement dans le monde Arabe que même les pays qui ont traditionnellement exporté de l'énergie dans le passé sont confrontés à la perspective de devenir eux-mêmes des importateurs d’énergie. La courbe suivante montre la demande croissante d’électricité dans la région Arabe à travers le temps, plus précisément au sein du Conseil de Coopération du Golfe.

 

Consommation d’énergie électrique du Conseil de coopération du Golfe (Watt par personne)

En bas : Conseil de Coopération du Golfe / Pays Arabes

Source: Al Jayyousi, Odeh, 2015. Renewable Energy in the Arab World, Transfer of Knowledge and Prospects for Arab Cooperation, Friedrich-Ebert-Stiftung Jordan & Iraq.

 

A la lumière de ces évolutions, la stratégie « Panarabe » d’énergie renouvelable a été adoptée par la Ligue des Etats Arabes durant le troisième sommet de Développement Économique et Social Arabe en janvier 2013 à Riyadh, afin que s’articulent les objectifs énergétiques renouvelables du monde arabe et améliorer son avenir énergétique. La Stratégie « Panarabe » d'énergie renouvelable vise spécifiquement à:

  • Utiliser l’abondance des ressources énergétiques renouvelables dans la région MENA;
  • Améliorer la sécurité énergétique future des régions MENA à travers la diversification des ressources énergétiques;
  • Augmenter le partage de technologie de l’énergie renouvelable et l’énergie installée et déployée dans la région MENA pour 2030;
  • Croiser les exigences du développement national et régional en rationalisant les procédures d'établissement des cibles des énergies renouvelables et en fournissant des lignes directrices pour l'élaboration de plans d'action nationaux pour les énergies renouvelables dans la région MENA;
  • Préserver le pétrole et le gaz naturel indigènes de la région MENA en tant que réserves stratégiques pour l’avenir;
  • Contribuer à réduire l’impact environnemental des activités associées au transport, à la consommation industrielle et résidentielle.

 

Si ces pays du monde Arabe sont capables d’atteindre ces objectifs ambitieux, on estime que la capacité installée de production d'énergie renouvelable augmentera d'environ 12 gigawatts en 2013 à 75 gigawatts en 2030. L’article suivant mettra en évidence quelques-uns des aspects importants du marché de l’énergie renouvelable dans la région MENA par une série de questions.

 

1)- Quels marchés de l’énergie propre sont les plus prometteurs dans la région MENA ?

Selon la Ligue des Pays Arabes et la Banque mondiale, la demande d’électricité dans les pays arabes devrait augmenter de 84% en 2020 comparé à 2010. Cette augmentation va exiger une capacité de production additionnelle de 130 gigawatts, ce qui exigerait que les pays arabes investissent environ 450 milliards de dollars dans l'infrastructure pour l'électricité seule pour atteindre cet objectif d'ici 2020. En disant cela, la région MENA a de la chance car elle dispose d’une dotation substantielle de sources d'énergie renouvelables. Notamment lorsqu’il s’agit d’énergie solaire et éolienne. En réalité, selon l’Agence Internationale de l'Énergie, les technologies de l'énergie solaire concentrée peuvent générer une électricité cent fois plus élevée dans la région MENA que la consommation d'électricité de la région arabe et de l'Europe combinée. Le tableau suivant présente quelques indicateurs de ressource énergétique renouvelable, reflétant le potentiel significatif dans les pays arabes.

 

Indicateurs de ressource énergétique renouvelable dans les pays arabes

Source: International Renewable Energy Agency. Pan-Arab Renewable Energy Strategy 2030, Road Map of Actions for Implementations.

 

a)- le potentiel de l’énergie solaire

La mesure principale de la pertinence d'une région pour les applications solaires thermiques concentrées s'appelle rayonnement direct normal ; et la plupart des pays arabes se situent entre 2050 et 2800 kilowatts-heure par mètre carré par an. Ces tarifs sont parmi les meilleurs au monde, ce qui rend la région MENA idéale pour la mise en œuvre du chauffage solaire et du refroidissement, de l'énergie solaire concentrée et des applications photovoltaïques concentrées.

 


Carte de la radiation solaire globale dans la région arabe

* Sur le côté : Helioclim d'Afrique (1985-2005) par Mines Paris Tech.

Source: International Renewable Energy Agency. Pan-Arab Renewable Energy Strategy 2030, Road Map of Actions for Implementations.

 

b)- Le potentiel de l’énergie éolienne

La région MENA est aussi riche en énergie éolienne. Cependant, ce potentiel est concentré dans certaines zones géographiques. Le plus grand potentiel pour les projets éoliens à grande échelle est dans les côtes de l'Atlantique et de la mer Rouge, où la vitesse du vent dépasse fréquemment le seuil de faisabilité économique de 6,9 mètres par seconde. En particulier, le Maroc, l'Oman et la Mauritanie ont démontré un grand potentiel éolien, car ils répondent tous à l'exigence minimale de vitesse du vent.

 

 

Carte de la vitesse du vent à 50m de hauteur dans la région arabe

Sur le côté : Vent global à 50 m de MERRA Sander + Partenaire

Source: International Renewable Energy Agency. Pan-Arab Renewable Energy Strategy 2030, Road Map of Actions for Implementations.

 

c)- Autre potentiel d’énergie renouvelable

Plusieurs pays arabes ont également la capacité de développer des applications géothermiques, biomasse et déchets à l'énergie. Il existe des sites en Algérie, au Maroc, en Arabie Saoudite et au Yémen qui ont des températures supérieures à 200 degrés Celsius à 5000 mètres de profondeur, ce qui en fait un lieu idéal pour développer une énergie renouvelable géothermique durable. D'autre part, il existe des pays arabes, comme le Soudan, qui ont une opportunité unique de développer des énergies renouvelables à base de biomasse durable, grâce à leurs vastes activités agricoles.

 

2) Qui sont les pays qui ont le plus investi dans le secteur de l’énergie renouvelable dans le monde Arabe ?

La plupart des pays Arabes achètent des projets importants d'énergie renouvelable à l'échelle des services publics. Cependant, l'Algérie, l'Égypte, la Jordanie et le Maroc possèdent quelques-uns des pipelines les plus impressionnants du projet en construction à l'intérieur de leurs frontières. Bien que le reste du monde arabe ait des portefeuilles de projets plus petits, ils devraient augmenter considérablement dans les prochaines années.

Le tableau suivant donne un aperçu des portefeuilles de projet pour les états arabes.

 

Projets d'énergie renouvelable dans les pays arabes annoncés en 2013

Source: International Renewable Energy Agency. Pan-Arab Renewable Energy Strategy 2030, Road Map of Actions for Implementations.

 

a) Objectifs généraux d'énergie renouvelable et spécifiques à la technologie

20 pays Arabes ont annoncé des objectifs d’énergie renouvelable qui représentent des fractions de production d'électricité ou capacité installée. En terme de capacité installée, l'objectif d’énergie propre de 42% du Maroc d'ici 2020 est le plus ambitieux de la région MENA. Cependant, l’Algérie, l’Egypte, le Qatar, l’Arabie Saoudite et la Tunisie ont aussi annoncé leur désir de générer plus de 20% de leur électricité pour différents horizons. Quatorze pays Arabes se sont également engagés dans un ou plusieurs objectifs spécifiques à la technologie. Sans surprise, la région MENA semble être plus focalisée sur les technologies solaires que celles éoliennes. Cependant, les objectifs de la région MENA pour d’autres énergies renouvelables comme la géothermie et les déchets à l'énergie, est sensiblement plus faible.

Le tableau suivant fournit une liste détaillée des objectifs technologiques annoncés jusqu'à présent pour tous les états couverts par cette étude.

 

Les objectifs de la technologie spécifique dans les pays Arabes

Source: International Renewable Energy Agency. Pan-Arab Renewable Energy Strategy 2030, Road Map of Actions for Implementations.

 

3) Quels sont les principaux facteurs qui conduisent les pays Arabes à développer des projets d’énergie renouvelable ?

Il existe quantité de facteurs qui ont motivés les décisionnaires arabes de développer des plans d’énergie renouvelable et approuvent la stratégie « Panarabe » 2030 :

  • Satisfaire la demande en augmentation constante dans la région MENA et au-delà
  • Pour exploiter le potentiel unique d'énergie renouvelable de la région MENA dans le but de fournir une gamme diversifiée et abordable d'options de production d'énergie;
  • Pour réduire la dépendance des économies arabes riches en pétrole aux combustibles fossiles;
  • Pour générer de l’énergie propre et abordable dans les pays arabes qui souffrent de la pénurie d’énergie;
  • Pour stimuler l’économie durable et le développement social en générant des emplois et en créant une nouvelle économie et de nouvelles opportunités de croissance industrielle;
  • Pour protéger et préserver l’environnement et réduire l’impact de la dégradation environnementale causée par la fouille de pétrole et de gaz;
  • Pour faire évoluer le rôle du secteur privé dans les marchés régionaux d’énergie afin de promouvoir l’efficience et la rapide adoption et déploiement des cultures et technologies de l’énergie renouvelable.

 

4) Quelle est la capacité installée d’énergie renouvelable dans la région MENA ?

Malgré l’abondance des sources énergétiques renouvelables de la région MENA, le niveau des technologies d'énergie renouvelable installées reste encore faible. Cependant, depuis 2014, il y a eu une augmentation impressionnante de la capacité installée renouvelable dans de nombreux pays arabes. En 2015, la capacité totale installée de toutes les énergies renouvelables (y compris l'hydroélectricité) a atteint environ 14 gigawatts. Dans la même année, il a été estimé que l’énergie renouvelable a constitué 6% de la capacité totale de production d'énergie de la région, l'hydroélectricité dominant la majorité de cette capacité à 4,7%. Fait intéressant, l'énergie éolienne et solaire de la région ne représentait que 0,9% et 0,4% de cette capacité respectivement.

Graphique : Capacité installée d’énergie renouvelable dans les pays Arabes - 2012

* en haut du graphique : Part de la capacité de production installée par la technologie en 2012. (Combustibles fossiles, Vent, CSP, gaspillage d’énergie, PV, Hydro).

Source: International Renewable Energy Agency. Pan-Arab Renewable Energy Strategy 2030, Road Map of Actions for Implementations.

 

Le tableau suivant contient une ventilation de la capacité d'électricité renouvelable par pays et par technologie.

 

Source: International Renewable Energy Agency. Pan-Arab Renewable Energy Strategy 2030, Road Map of Actions for Implementations.

 

a)- Solaire

En 2015, la capacité installée combinée pour l’énergie solaire dans le monde Arabe a excédée 800 mégawatts. L’Algérie a la plus large capacité photovoltaïque installée avec 270 mégawatts, suivi de l’Egypte avec 90 mégawatts et les Emirats Arabes Unis avec 33 mégawatts. D’un autre côté, le Maroc avait la plus grande capacité de puissance solaire concentrée installée avec 183 mégawatts, suivie par les EAU avec 100 mégawatts et l'Algérie avec 25 mégawatts.

 

b)- Eolienne

En 2015, la capacité installée combinée pour l’énergie éolienne dans les pays Arabes ont dépassé 2000 mégawatts. Le Maroc a eu la plus grande capacité installée pour l'énergie éolienne avec 790 mégawatts, suivi de près par l'Egypte avec 745 mégawatts. La Tunisie et la Jordanie ont également affiché un grand potentiel avec respectivement 245 et 197 mégawatts.

 

c)- Energie hydroélectrique

En 2015, la capacité installée combinée pour l'énergie hydroélectrique dans le monde arabe était de 11 000 mégawatts. L'Égypte a eu la plus grande capacité installée pour l'énergie hydroélectrique avec 2 874 mégawatts, suivie par l'Irak avec 2 513 mégawatts et le Maroc avec 1 770 mégawatts.

 

5)- D’où provient l’investissement dans l’énergie renouvelable de la région MENA ?

Jusqu'à récemment, la plupart des investissements réalisés dans le secteur de l'énergie renouvelable de la région MENA ont été financés par les gouvernements, l'aide internationale au développement des énergies renouvelables et les banques régionales de développement. Cependant, plusieurs pays arabes tentent de promouvoir des investissements énergétiques plus propres en encourageant la création de fonds d'énergie renouvelable et les entités du secteur privé soutenues par l'État et la réorientation des budgets dans les circuits financiers existants.

 

a)- Fonds de l’énergie renouvelable

Des fonds nationaux pour l'énergie et les énergies renouvelables ont été créés en Algérie, en Égypte, Jordanie, Maroc et Tunisie pour investir et fournir des subventions aux projets d’énergie renouvelable. Bien que ces fonds soient à différents niveaux de maturité et de durabilité financière, ils démontrent leur engagement à promouvoir l’innovation et le déploiement de la technologie renouvelable dans la région. Pour explorer davantage l'état des opportunités de financement et l'évolution des politiques dans le secteur de l'énergie renouvelable de la région MENA, visitez les profils d'énergies renouvelables de dix-sept pays arabes sur le site Web du Centre régional pour l'énergie renouvelable et l'efficacité énergétique (RCREEE).

 


Fonds sélectionnés d’énergie renouvelable

Source: International Renewable Energy Agency. Pan-Arab Renewable Energy Strategy 2030, Road Map of Actions for Implementations.

 

b)- Les entités du secteur privé soutenues par l'État

Dans certains pays Arabes, les entités du secteur privé soutenues par l’Etat ont été créées pour canaliser des fonds dans les projets d’énergie renouvelable domestiques et internationaux. Ces entités ont été établies pour substituer ou compléter les activités des fonds publics. Par exemple, l'Émirat d’Abu Dhabi dans les Emirats Arabes Unis établi à Masdar en 2006 comme une entreprise privée avec comme but d’investir des portions du fonds souverain de l'émirat dans les projets d'énergie renouvelable aux Emirats Arabes Unis et à l'étranger.

 

c)- Canaux de financement existants

D’un autre côté, certains pays Arabes ont choisi d’utiliser les canaux de financement existants pour financer des projets d’énergie renouvelable. Par exemple, la Libye a choisi de réserver une part de son budget public pour investir dans des projets d’énergie renouvelable. Tandis que le Koweït a annoncé des plans pour investir de l’argent dans des projets d’énergie renouvelable domestique à travers ses fonds souverains. Les entités du secteur privé soutenues par l’Etat ont également créé des unités d’investissement pour financer les projets d’énergie renouvelable en Algérie, Koweït, Maroc, Qatar, Arabie Saoudite, Syrie., Tunisie et Emirats Arabes Unis.

 

6) Quelles sont les principales politiques utilisées dans le monde arabe pour promouvoir le secteur de l’énergie renouvelable pour le moment ?

Le financement public est la forme la plus populaire des politiques de soutien financier pour les projets d’énergie renouvelable et ces politiques peuvent être divisées en deux catégories principales. La première est l’appel d’offres public qui permet des accords d'achat d'électricité pour se procurer des énergies renouvelables à grande échelle. La seconde est les investissements publics dans les projets d’énergie renouvelable à travers des subventions, des prêts ou des activités de recherche et de développement. Bien que l'appel d'offres public encourage les parties prenantes du secteur privé à investir dans des projets à grande échelle en matière d'énergies renouvelables, d'autres politiques profitent aux petits producteurs d'énergie.

 

Les programmes Feed-In-Tariff récompense les petits producteurs d’électricité avec des prix premium pour chaque unité d’énergie renouvelable qu’ils produisent. D’un autre côté, la mesure nette «net-metering » permet aux auto-producteurs d'énergie renouvelable d’envoyer l'excès d'électricité aux réseaux. Et ainsi, réduire leur facture mensuelle d’électricité. Malheureusement, dans la région MENA, il y a une tendance au soutien des projets à grande échelle en matière d’énergie renouvelable contrairement aux programmes Feed-In-Tariff et net-metering. Cela est démontré par le fait que 10 pays Arabes ont adopté des politiques publicitaires concurrentielles alors que seulement 5 pays Arabes ont adopté les politiques Feed-In-Tariff et seulement 8 ont adopté les politiques du net-metering.

 

Politiques de soutien à l'énergie renouvelable

Source: International Renewable Energy Agency. Pan-Arab Renewable Energy Strategy 2030, Road Map of Actions for Implementations.

 

7) Les cadres juridiques actuels dans la région MENA appuient-ils l'adoption et le déploiement de technologies d'énergie renouvelable?

 

En 2014, seulement six pays Arabes ont adopté les lois sur l’énergie renouvelable y compris : l’Algérie, la Jordanie, le Maroc, la Palestine, la Syrie et la Tunisie. Cependant, seulement deux de ces pays - l’Algérie et la Jordanie - ont une garantie légale d'accès prioritaire aux réseaux pour les énergies renouvelables. Dans d'autres parties du monde arabe, le droit des énergies renouvelables est en cours de rédaction ou encore en attente d'approbation par les organes législatifs. L’adoption future des lois sur l’énergie renouvelable est vitale pour le développement du secteur de l’énergie propre dans la région MENA parce qu’elles réduisent le risque pour les investisseurs privés et elles fournissent des attentes claires et un cadre juridique pour appuyer les objectifs et la stratégie des énergies renouvelables des gouvernements arabes. Néanmoins, même si de nombreux gouvernements arabes n'ont pas encore rédigé et approuvé des cadres juridiques généraux d'énergie renouvelable, ils ont adopté diverses politiques de soutien pour les projets d'énergie renouvelable.

 

8) Quels sont les principaux obstacles derrière l’adoption des technologies d’énergie propre dans la région Arabe ?

Malgré les conditions environnementales favorables, les gains économiques considérables et le prix de plus en plus abordable de la technologie, le taux d’adoption de l’énergie renouvelable est encore en retard dans la région MENA. Ce retard peut être attribué à divers facteurs, y compris l’inertie institutionnelle causée par la nature inconnue du marché des énergies renouvelables, le manque de clarté dans les rôles et responsabilités institutionnels et le manque de politiques et de règlements spécifiques. Dans le passé, les marchés de l’énergie Arabe ont été traditionnellement caractérisés par la centralisation et l’implication forte du secteur public dans la production, transmission et les processus de distribution. Toutefois, comme la demande d’énergie dans les pays arabes continue de monter, il y a eu une poussée très forte dans la région pour déréguler les marchés de l’énergie et de l’eau. Cette poussée a conduit beaucoup de pays arabes à libéraliser leurs lois (à des degrés divers) pour autoriser le secteur privé à participer dans les activités de production d’électricité. Bien que la participation privée dans le secteur de l’énergie renouvelable a augmenté dans la région MENA ces dernières années, cela reste relativement limité.

 

9) Le transfert de technologie entre le monde arable et les pays du Nord et du Sud.

Selon L’Agence internationale pour l’énergie renouvelable, « la stratégie « Panarabe » d’énergie renouvelable 2030 », l’énergie renouvelable est une zone appropriée pour le transfert de technologie entre le monde Arabe et les pays du Nord et du Sud. Les technologies d’énergie renouvelable, caractérisées par la diversité et la décentralisation, sont particulièrement adaptées pour développer l’énergie dans les zones rurales ou dans les projets entre le monde Arabe et l’Europe dans une vision régionale qui intègre l’échange d’intérêt mutuels dans la technologie, la localisation de l’industrie manufacturière et de l’énergie”.

Il a ajouté que “Dans ce contexte, cela serait possible de prendre avantage sur le mécanisme de développement propre (CDM), adopté dans le protocole de Kyoto, dans l’application des énergies renouvelables pour réduire les gaz à effet de serre”.

 

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Last modified on Monday, 18 September 2017 22:44
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