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(English version)

Durant la dernière décennie, la région MENA a fait l’expérience d’une croissance économique et démographique considérable, qui devrait continuer dans le futur. La demande d’énergie dans ces diverses régions (composée d'importateurs et d’exportateurs d’énergie) se développe entre 3% et 8% par an. En réalité, la demande d’énergie s’élève si rapidement dans le monde Arabe que même les pays qui ont traditionnellement exporté de l'énergie dans le passé sont confrontés à la perspective de devenir eux-mêmes des importateurs d’énergie. La courbe suivante montre la demande croissante d’électricité dans la région Arabe à travers le temps, plus précisément au sein du Conseil de Coopération du Golfe.

 

لا بد من إشراك المغتربين لإطلاق الطاقات البشرية غير المستغلة خاصةً وقت الأزمات

 

اظهرت دراسة لمجموعة البنك الدولي في مطلع العام 2017 حول الدور الذي يمكن أن يلعبه المغتربون في تعزيز التكامل الاقليمي والاقتصادي ونشرت تحت عنوان "حشد جهود المغتربين من منطقة الشرق الأوسط وشمال أفريقيا من أجل تحقيق التكامل الاقتصادي وريادة الأعمال" أن المغتربين من بلدان الشرق الأوسط وشمال أفريقيا يمكنهم القيام بدور بالغ الأهمية في تعزيز التكامل الإقليمي وريادة الأعمال والنمو الاقتصادي في المنطقة، كما يمكنهم مساعدة بلدانهم على أن تصبح من الأطراف الفاعلة الرئيسية في الاقتصاد العالمي.

(Version française)

Over the past decade, the MENA region has experienced considerable economic and population growth, which is only expected to continue in the future. The demand for power in this diverse region (comprised of energy importers and exporters) is expanding between 3% and 8% annually. In fact, the demand for energy is rising so rapidly in the Arab world that even countries which have traditionally exported energy in the past are facing the prospect of becoming energy importers themselves. The following figure shows the increasing demand for electricity overtime in the Arab region, especially in the Gulf Cooperation Council.

 

par Bassam Bouguerra

 

Pour faire baisser le chômage et s’engager sur la voie de la prospérité, l’économie tunisienne doit croître à un rythme supérieur, particulièrement du fait de l’expansion rapide de son vivier de jeunes diplômés au seuil du marché du travail.

L’accélération de la croissance et la création d’emplois qui va avec rend encore plus nécessaire l’instauration d’un nouveau modèle économique, capable d’éliminer les privilèges, d’ouvrir des débouchés à tous les Tunisiens et de répandre la prospérité dans tout le pays.

Cela nécessite aussi de nouveaux types d’entreprise avec un fort potentiel de croissance, sachant que l’économie du pays s’est jusqu’ici concentrée sur des secteurs fragiles tels que le tourisme.

Les sciences et les technologies sont le cœur de cette transformation de l’économie, et les start-up en sont le moteur. Donner aux jeunes Tunisiens diplômés l’accès à un écosystème créatif, dans lequel leurs idées pourraient s’épanouir, impulserait un véritable changement de paradigme dans l’économie du pays.

Mais lancer une start-up en Tunisie est loin d’être facile… Créer une société peut prendre des mois : il faut se rendre à de nombreuses reprises au tribunal et à la mairie (pour faire certifier conforme chaque signature), et passer par les méandres d’une administration tunisienne à l’ancienne.

Le processus est si long qu’il finit par donner l’impression de tourner en rond. Par ailleurs, créer une start-up est loin d’être donné : entre les frais d’immatriculation et de comptabilité, le coût peut atteindre 10 000 dinars tunisiens (environ 4 300 dollars).

De plus, lorsqu’on interroge les jeunes entrepreneurs sur les difficultés qu’ils rencontrent, on constate une quasi-unanimité parmi eux concernant le rôle néfaste que joue la banque centrale du pays en les empêchant de monétiser leurs produits en ligne, surtout s’ils prévoient de se développer sur les marchés internationaux. De fait, il est pratiquement impossible pour les jeunes pousses tunisiennes de faire des affaires hors du pays à cause de toutes les restrictions imposées par la banque centrale.

Dans ce contexte, l’objectif de notre initiative est simple : puisque les start-up tunisiennes sont soumises à des lois anciennes, héritées du droit français, il est temps de mettre en place un nouveau cadre juridique qui prenne en compte les niveaux élevés de risque mais aussi de potentiel qui sont associés aux start-up.

Ce nouveau cadre, il existe à présent. Il a été conçu au terme d’un travail intense, mené avec le concours d’un grand nombre d’entrepreneurs interrogés par le biais de groupes virtuels sur Facebook et d’entretiens en personne.

Dans ce projet de loi sur les start-up, les auteurs mettent en avant le rôle essentiel que jouent les entrepreneurs en créant de la richesse et des emplois, mais aussi en donnant de l’espoir aux gens. Ils citent l’exemple de Skype, petite entreprise créée en Estonie en 2003 et vendue à eBay deux ans plus tard pour plus de 2 milliards de dollars.

Ils prennent acte également des obstacles qui se dressent sur la voie de l’entrepreneuriat : des barrières psychologiques, comme le manque d’exemples de réussite tunisiens auxquels les jeunes du pays pourraient s’identifier, ainsi que le manque d’appui financier et fonctionnel à la disposition des start-up.

La loi propose d’instituer toute une série de nouvelles réglementations visant à faciliter le fonctionnement des jeunes pousses. Il s’agit notamment de les aider à mieux maîtriser la distribution d’actions, les avantages fiscaux et les phases de création et de liquidation, et de faciliter les procédures douanières pour les importations.

Toutefois, le « Startup Act » fixe des objectifs plutôt ambitieux qui peuvent susciter le scepticisme. Il s’agirait notamment de faire de la Tunisie le premier hub entrepreneurial d’Afrique et le second de la région MENA, ce qui impliquerait de faire mieux que des pays comme le Maroc et le Kenya.

Le projet de loi vise aussi à propulser la Tunisie à la première place en Afrique en termes de nombre de start-up par habitant. Attendons de voir ce qu’il en ressortira…

 

Source : Banque Mondiale

 

by Bassam Bouguerra

 

To reduce unemployment and create a more prosperous economic outlook, the Tunisian economy must grow at a faster pace, especially with the rapidly growing pool of young, educated people the country has ready to enter the workforce.

An acceleration of economic growth and the job creation it needs makes a new economic model—one that eliminates privilege, opens up economic opportunity to all Tunisians, and spreads prosperity across the country—all the more necessary.

It also requires new types of businesses with high potential for growth. Traditionally, the country’s economy has been focused on fragile sectors such as tourism.

Science and technology are at the heart of this transformational economic change, and startups are its engine. Giving young, educated Tunisians access to a creative ecosystem, where their ideas could flourish, would create a paradigm shift in the Tunisian economy.

Yet, launching a startup in Tunisia is not an easy thing to do. It may take months just to create the legal entity needed to do it, and include numerous trips between the court, the municipality (to notarize every signature), and Tunisia’s old-style administration.

In the midst of this lengthy process, you get the feeling that you are going around in circles. Creating a startup isn’t cheap either as, between accounting and registration fees, the cost can reach 10,000 Tunisian dinars (about $4,300).

Furthermore, if you ask young entrepreneurs about the challenges they face, there is near consensus on the negative role the country’s Central Bank plays in killing their ambition when it comes to monetizing their online products, especially if they plan to expand into the international market.

It is virtually impossible for Tunisian startups to conduct business outside of Tunisia with all the restrictions put in place by the Central Bank.

The motive behind our initiative is pretty simple: Tunisian startups are being governed by ancient laws inherited from the French legal system, and it is time for a new legal framework to take into consideration the high risk and high potential associated with startups.

The workforce has done a tremendous job of drafting a new law, the Startup Act, with support from a large number of entrepreneurs who communicated via virtual Facebook groups and by meeting up in person.

In the draft of the law, the authors recognize the role of entrepreneurs in creating wealth, jobs, and giving people hope. They use the example of the Estonian startup, Skype, which was created in 2003 and later sold to eBay in 2005 for over $2 billion.

They also recognize there are hurdles in the entrepreneurship journey—psychological barriers, such as the lack of Tunisian success stories for Tunisian youth to identify with, as well as the relative lack of financial and functional support available for startups.

The Startup Act proposes a new set of regulations that facilitate the operation of a startup, helping it to deal with things like stock distribution, tax advantages, creation and liquidation, and the easing of customs procedures for imports.

The draft law sets pretty ambitious goals, though, inviting skepticism. These include placing Tunisia first as an entrepreneurial hub in Africa, and second in the Mena region, which means it would have to overtake countries such as Morocco and Kenya.

It also aims to have Tunisia reach the number one slot in Africa for the number of startups relative to its population. We shall wait and see.

 

Source : World Bank

 

بقلم باسم بوغرة

 

الحد من البطالة وخلق آفاق اقتصادية أكثر ازدهارا يتطلبان نمو الاقتصاد التونسي بوتيرة أسرع، لاسيما في ظل تزايد أعداد الشباب المتعلم الجاهز للانضمام إلى قوة العمل.

إن تسريع وتيرة النمو الاقتصادي وما يحتاجه من خلق للوظائف يجعل النموذج الاقتصادي الجديد الذي يقضي على التمييز ويفتح أبواب الفرص أمام جميع التونسيين وينشر الرخاء في جميع أنحاء البلاد أكثر ضرورة وإلحاحا.

كما يتطلب أنماطا جديدة من النشاط تتمتع بإمكانيات نمو عالية. ويركز اقتصاد البلاد في المعتاد على القطاعات الهشة كالسياحة.

ويشكّل العلم والتكنولوجيا لب هذا التغيير الاقتصادي الثوري، فيما تشكل الشركات الناشئة محرك هذا التغيير. فتيسير حصول التونسيين الشباب والمتعلمين على منظومة مبتكرة، بما يتيح لأفكارهم الازدهار، سيؤدي إلى نقلة نوعية في الاقتصاد التونسي.

بيد أن إنشاء الشركات الناشئة في تونس ليس بالشيء اليسير. فقد يستغرق الأمر شهوراً فقط لبلورة الهوية القانونية المطلوبة لذلك، والقيام بزيارات عديدة بين المحكمة والبلدية لتوثيق كل توقيع.

في خضم هذه العملية الطويلة، تشعر بأنك تدور في دائرة مغلقة. كما أن إقامة شركة جديدة أمر مكلف، حيث يمكن أن تبلغ تكلفتها 10 آلاف دينار تونسي (نحو 4300 دولار).

وعلاوة على ذلك، إذا سألت رواد الأعمال عمّا يواجهونه من تحديات، فستجد ثمة إجماع تقريبا على الدور السلبي الذي يلعبه البنك المركزي التونسي في وأد طموحاتهم عندما يتعلق الأمر بتقدير منتجاتهم التي يعرضونها على الإنترنت نقديا، خاصة إذا كانوا يسعون إلى الوصول إلى الأسواق الدولية.

من المستحيل على الشركات التونسية تقريباً ممارسة أي أنشطة خارج تونس في ظل القيود العديدة التي يفرضها البنك المركزي.

الدافع وراء مبادرتنا بسيط للغاية: فالشركات التونسية الناشئة تحكمها قوانين قديمة ورثت من النظام القانوني الفرنسي، وقد حان الوقت لوضع إطار قانوني جديد يأخذ في الاعتبار المخاطر العالية والاحتمالات الكبيرة المصاحبة للشركات الناشئة.

لقد أنجزت القوة العاملة مهمة كبيرة بصياغة مسودة قانون جديد، هو قانون الشركات الجديدة، بمساندة عدد كبير من رواد الأعمال الذين تواصلوا عبر مجموعات افتراضية على الفيس بوك ومن خلال اللقاءات الشخصية.

في مسودة القانون، يقر المشرعون بدور رواد الأعمال في تكوين الثروات، وخلق الوظائف، وبث الأمل في الناس. ويقتدون في هذا بنموذج شركة سكايب الإستونية، التي انطلقت عام 2003 وبيعت لاحقا لمؤسسة إيباي eBay عام 2005 بأكثر من ملياري دولار.

كما يقرون بوجود عقبات على درب رحلة ريادة الأعمال - الحواجز النفسية، كانعدام قصص النجاح التونسية التي يمكن أن يقتدي بها الشباب، فضلا عن الانعدام النسبي للدعم المالي والمهني المتاح أمام الشركات الناشئة.

يطرح قانون الشركات الجديدة طائفة جديدة من اللوائح التي تيسر إدارة المشروع الناشئ، وتساعده في التصدي لأمور من قبيل توزيع الأسهم، المزايا الضريبية، التأسيس والتصفية، وتيسير الإجراءات الجمركية للواردات.

مشروع القانون يضع أهدافا طموحة للغاية، وإن كان محفوفة بالشكوك. من بين هذه الأهداف تقديم تونس باعتبارها المركز الأول لريادة الأعمال في أفريقيا، والثاني في منطقة الشرق الأوسط وشمال أفريقيا، وهو ما يعني أنها ستتفوق على دول كالمغرب وكينيا.

كما يرمي إلى تحقيق تونس للمركز الأول في أفريقيا من حيث نسبة عدد الشركات الناشئة إلى عدد السكان.

 

المصدر: البنك الدولي

 

 

 

بقلم أيمن أبو الخير

 

(English version)

نظمت في نهاية الشهر الماضي من هذا العام قمة المشاريع الناشئة ستارت (START Summit) التي تنظمها جمعية طلابية من جامعة سانت غالن في سويسرا المنبثقة عن مؤسسة ستارت غلوبال العالمية (START Global) وهي المبادرة الرائدة في أوروبا لريادة الأعمال بين الطلاب. مؤسسة ستارت تستضيف شبكة فريدة من نوعها لريادة الأعمال باعتبارها العمود الفقري لمبادرة ستارت.

تأسست ستارت العالمية في عام 1996 ومنذ ذلك الحين تعمل على تشكيل جيل جديد من رجال الأعمال الذين، في أوقات التغيير التكنولوجي، يعتبرون روادا لتقديم حلول للتحديات التي تواجه المجتمع والاستفادة من الفرص الناشئة الجديدة.

 

وقد تم تنظيم القمة في نسختها الخامسة على التوالي في مدينة سانت غالن خلال الفترة 24-25 اذار/مارس 2017 وحظيت بمشاركة حوالي 2000 مشاركا بما في ذلك مستثمرين ورجال أعمال وموهوبين. استمر هذا الحدث لمدة يومين وتضمن مجموعة واسعة من الأنشطة التي تراوحت بين فقرات لمتحدثين من ذوي الخبرة في ادارة المشروعات والمبدعين، ولقاءات ثنائية، واجتماعات وورش عمل لتجنيد الكفاءات والتشبيك، وعرض سريع للمشروعات الريادية (بيتشنغ) (pitching)...الخ. كما تضمنت القمة مسابقة بين المشروعات المختلفة للحصول على جوائز تقديرية أهمها جائزة قمة المشروعات الناشئة (Start Summiteer prize) التي تصل قيمتها الى عشرون الف فرنك سويسري.

 

اشتملت القمة على مشاركة واسعة من الشباب والمستثمرين والشركات. فقد حظيت بمشاركة 300 شركة ناشئة، و150 مستثمرا وعدد كبير من الموهوبين والمهتمين الذين يرغبون في التعرف اكثر على بيئة الاعمال في سويسرا والاستفادة من اصحاب الخبرة في ادارة المشاريع، حيث أن الهدف يتمثل في الجمع بين المستثمرين رفيعي المستوى واصحاب المشاريع الابداعية لتوفير التمويل للمشروعات في مراحلها الاولى.

 

من الذكاء الاصطناعي الى الواقع الافتراضي وانترنت الاشياء

ركزت القمة في نسختها للعام 2017 على اربعة مواضيع حاسمة في ريادة الأعمال والتكنولوجيا فائقة الكفاءة: إنترنت الأشياء (Internet of things)، والذكاء الاصطناعي (Artificial intelligence)، الواقع الافتراضي المعزز (Augmented & virtual reality) وتقنية سلسلة الكتل (Blockchain technology).

اشتملت القمة على كلمات رئيسية وحلقات نقاش ومناظرات في القضايا ذات الصلة باتجاهات التكنولوجيا الحالية بالاضافة الى مجالات عدة تتعلق بأداء الاعمال والبدء بالمشروعات والجوانب الادارية والقانونية المختلفة. وقد استضافت القمة كمتحدثين رئيسيين أوبري دي غراي (Aubrey de Grey) من معهد (SENS Institute in Silicon Valley) في وادي السليكون وهي مؤسسة أبحاث لمحاربة اعراض الشيخوخة، ورولاند سييغوارت (Roland Siegwart) أستاذ في أنظمة التحكم (AI) في معهد زيوريخ للابحاث التطبيقية (ETH). كما اشتملت القمة على مشاركات من رجال الأعمال: كباسكال كوفمان (Pascal Kaufmann)، المؤسس والرئيس التنفيذي لشركة ستارمايند (Starmind) وشاي وينينجر (Shai Wininger)، مؤسس موقع فيفير (Fiverr) للوظائف المستقلة وموقع ليموناد (Lemonade) للتأمين، بالاضافة الى مشاركة بيتينا هاين (Bettina Hein) من معهد ماساسوسيتش وهي مؤسس شركة ستارت غلوبال اند بيكسابلتي (START Global & Pixability) وهي شركة تكنولوجيا إعلانات الفيديو التي تساعد المهنيين ووسائل الإعلام على ادارة الحملات الاعلانية المتميزة عبر يوتيوب وفيسبوك وإينستاجرام وتويتر (لمزيد من التفاصيل عن المتحدثين).

 

وفرت القمة المكان والبيئة المناسبة لاثراء المشاركين بقصص النجاحات والانجازات التي حققها اصحاب المشاريع الريادية. نذكر من ذلك على سبيل المثال تجربة صاحب مشروع ريادي حاز على جائزة افضل مشروع للعام 2016، حيث واجه تحديات جمة في سبيل انجاح المشروع. فقد تخلى عن وظيفة جيدة ليتفرغ للمشروع، كما كانت الاراء لعائلته والاصدقاء سلبية حول هذا المشروع، ناهيك عن المستثمرين حتى أن أحد المستثمرين كتب اليه بأنه لا يوجد أمل لنجاح المشروع. بالرغم من ذلك تمكن بالعمل المتواصل والاصرار من الوصول الى النجاح.

هذه ليست تجربة معزولة، فقد ركز العديد من المتحدثين على المصاعب الكثيرة التي تواجه المشروعات الريادية الصاعدة وضرورة التحلي بالصبر والاصرار والعمل المتواصل على تحسين الفكرة وتطويرها والدفاع عنها حتى يكتب لها النجاح.

 

شكلت القمة فرصة للمشاركين لحضور ورش عمل لاكتساب خبرات في موضوعات متخصصة في ريادة الاعمال بالاضافة لامكانية عمل مقابلات مع قادة الصناعة والموهوبون من اصحاب المشاريع والطلاب.

 

المشاركات شملت العديد من الدول خاصة الصناعية منها، كان هناك حضور ملحوظ للمشاركين من اوروبا  بالاضافة الى مشاركات من امريكا وانجلترا. وهو امر غير مستغرب حيث تعتبر سويسرا قاعدة انطلاق لكثير من المشروعات والافكار الابداعية حيث أنها رائدة في هذا المجال كما أنها تستضيف العديد من المعارض والمنتديات نذكر منها على سبيل المثال لا الحصر معرض جنيف للاختراعات ومعرض السيارات ومعرض بازل للساعات.

  

تميز المؤتمر بتنظيم عال ومشاركة فاعلة خاصة من فئة الشباب المتعطش للابداع وتحويل الافكار الابداعية لمشروعات تجارية. حتى أنه اشتمل على فكرة ابداعية باستخدام تكنولوجيا تواصل من خلال بطاقات بلاستيكية على شكل مفتاح ذاكرة التخزين الالكتروني تسمح بتبادل بيانات التواصل بين المشتركين في حال رغبتهم في ذلك من خلال لمسة واحدة ليتم استدعائها لاحقا من خادم (servor) على جهاز الكمبيوتر.

 

المرتبة الاولى من نصيب نانولك (Nanoleq) التي حازت على جائزة افضل مشروع

في الختام نظم حفل تسليم الجوائز لافضل مشروع ابداعي ويعتبر هذا الحدث الابرز في القمة حيث يتم اختيار افضل فكرة مشروع اما الحضور. ومن بين أكثر من 150 طلب مقدم، تم اختيار ست شركات ناشئة من بين المتأهلين للتصفيات النهائية؛ وهي إيدون هيلثتيك (IDUN Healthtec) ونوني (Noonee) وستروكد (Struckd) ونانولك (Nanolq) وبابايابودس (PapayaPods) وسكايليت (Scailyte).

 

وتشكلت لجنة التحكيم من سراج خالق (SIRAJ KHALIQ) مستثمر شركة (Atomico) و دانييل غوتنبرغ (DANIEL GUTENBERG) عضو في شبكة المستثمرين الملاك (Super Angel Investor) ومستثمر مخاطر، و لوكاس غادوفسكي (LUKASZ GADOWSKI)، مستثمر شركة (Target Global).

وبعض عروض سريعة ومناقشات للمشروعات الريادية الستة المذكورة، اجتمعت اللجنة لتعلن فوز مشروع (nanoleq) بجائزة افضل مشروع ناشيء (START Summiteer prize) وقيمتها عشرون الف فرنك سويسري وذلك تقديرا لمستوى الابتكار لدى هذا المشروع.

 

 

ونانوليك هي شركة سويسرية ناشئة مقرها زيورخ توفر الكابلات والموصلات غير القابلة للكسر لمدة طويلة. ونبعت الفكرة من كون الكابلات الكهربائية والموصلات هي هشة وغالبا ما تكون عرضة للكسر بسبب الإجهاد الميكانيكي المتكرر. حيث أن هذه المشكلة لا تؤثر فقط على الأفراد (سماعات الرأس أو أجهزة شحن الكابلات)، ولكن يمكن أن تتسبب في مخاطر كبيرة للصناعات في عملية الإنتاج، أو في مجال الطب الحيوي، حيث أن انقطاع التيار الكهربائي المفاجئ يمكن أن يكون له عواقب وخيمة.

تمثل اختراع الشركة في تطوير تكنولوجيا كابل جديدة توفر أعلى عمر ومرونة ميكانيكية على أساس الالكترونيات القابلة للتمدد. الكابلات نانولك تتكون من مواد موصلة مختلفة مثل أسلاك الفضة، أنابيب الكربون النانوية، وجسيمات الكربون السوداء. فهي جزء لا يتجزأ من اللدائن والبوليمرات الأخرى لتحقيق أقصى قدر من المرونة واطالة عمر الكابلات.

 

دعم الوكالة السويسرية لتعزيز الابتكار (CTI) والمعهد الفدرالي السويسري للتكنولوجيا في زيوريخ (ETHZ)

لم يكن وصول هذا المشروع الى هذه المرحلة حصيلة الصدفة، فقد تلقى الدعم من اكبر واعرق مؤسستين للبحث العلمي في سويسرا. وقد حصل المشروع في العام الماضي على منحة "دراسة جدوى" من لجنة التكنولوجيا والابتكار التابعة للاتحاد السويسري. كما أن الشركة الناشئة تلقت مبلغ 110 الاف فرنك سويسري استخدمت لقياس عمر الكابلات والموصلات الجديدة.

وفي ديسمبر من نفس العام، تلقت نانولك مبلغ 150 ألف فرنك سويسري كمنحة "زمالة ريادية" (Pioneer Fellowship) وذلك اثر قرار اعتمد  بالاجماع من لجنة الخبراء لتطوير وتسويق المنتجات الغاية في الابتكار في المعهد الفدرالي السويسري للتكنولوجيا (ETHZ). كما منحت الشركة الناشئة إمكانية الوصول إلى مرافق المعهد الفدرالي السويسري للتكنولوجيا خلال الأشهر الثماني عشر المقبلة.

 

المشاركة العربية والافاق المستقبلية

التقينا اثناء القمة بمشاركين عرب من تونس، وهما مخترعين احدهما طبيب والاخر مصمم على الكمبيوتر، وقد عبرا عن الحاجة لدعم المشروعات الريادية في المنطقة العربية كي ترى النور أسوة بمثيلاتها في الدول المتقدمة التي يتوفر لديها البيئة الحاضنة والدعم على المستويين الحكومي والخاص، حيث أن هذه القمة هي احد الدلائل على ما تحظى به المشروعات الريادية من اهتمام ودعم في الدول المتقدمة باعتبارها احد المحركات الرئيسية للنمو الاقتصادي والانتاجية، بل انها تشكل اساس القوة والازدهار الاقتصاديين.

ومن هنا فان هناك حاجة لاعتماد هذه الفكرة في المجتمعات العربية وضرورة نشر الفكر الريادي بين طلبة الجامعات وتوفير البيئة الحاضنة للافكار الريادية لايصالها الى مشروعات ناجحة وما لهذا من اثر على تشغيل الشباب وزيادة الكفاءة الانتاجية ودعم التنمية الاقتصادية في الاقطار العربية.

 

 

 

ايمن ابو الخير

هل نحن في مرحلة اجتياز الاقتصادي المهيمن القائم على أساس المصانع الكبيرة والشركات متعددة الجنسيات إلى عالم يقوم على حرية الاختيار، الذي سيتمكن فيه الكيانات الصغيرة من المنافسة مع الشركات الكبيرة،وبالتالي ستساهم في تشكيل اقتصاد المستقبل؟ هل نحن فعلا بصدد عبور الاقتصاد "التناظري" الحقيقي الى الاقتصاد الافتراضي، ام ان الانتقال سيكون من الاقتصاد الافتراضي الى الاقتصاد الحقيقي؟

By Ayman Abualkhair

 

Are we in a stage of passing the dominant economic age, based on large factories and multinational companies, to a world predicated on freedom of choice, in which small entities would have the potential to compete with large companies, and hence shape the future economy? Are we crossing the age of a real economy to a virtual one, or is it moreover transitioning from a virtual economy to a real economy?

Le 30e salon du livre et de la presse de Genève s’est tenu à Palexpo du 27 avril au 1er mai 2016. Véritable parenthèse de partage et d’échanges dans une actualité perçue souvent à travers l’actualité politique, le pavillon des cultures arabes s’attache à dépasser la couverture médiatique tragique des pays et des sociétés du monde arabe pour faire découvrir les richesses connues et insoupçonnées de cette région à la fois familière et  méconnue.

Espace pluridisciplinaire, le pavillon des cultures arabes se veut être un lieu d’échanges et d’écoute au service du partage et de l’émergence de la littérature et de la création arabe, en dialogue avec la francophonie. La librairie, installée au cœur du pavillon est tenue par la librairie arabe L’Olivier à Genève. Un restaurant oriental avec des belles décorations, un espace convivial et un espace jeunesse (initiation à la calligraphie, contes) complètent le cadre convivial aménagé pour la circonstance dans le Salon.

Auteurs et intellectuels arabes, grands noms consacrés et talents émergents, se réunissent pour la troisième année. Aujourd’hui, la littérature de l’exil est en train de se développer et prend un tournant inédit avec le drame des réfugiés. Les persécutions et les déplacements de population concernent aussi les créateurs. Publiée ou pas, cette littérature mérite aussi d’être connue et diffusée. C’est à ces passeurs de lettres, écrivains, migrants et voyageurs, grands noms et jeunes talents, que la version de cette année rend hommage à travers leur actualité de librairie, particulièrement riche cette année. C’est également autour de ces problématiques que la programmation 2016 du pavillon des cultures arabes fêtera la trentième édition du Salon du livre de Genève.

En nous promenant au pavillon, nous assistons à des activités différentes ; des contes, des ateliers initiation à la calligraphie arabe, exposition de cette même calligraphie, tables ronde, débats, rencontres, projection de films et lecture de livres ou de poèmes. Le salon offre la possibilité de voir les écrivains en direct en train de lire leur texte, leur livre ou leur poème, sans parler bien évidemment des débats autour des tables rondes. Nous nous croirions au Souk Okaz*.

Nous pouvons difficilement résister d’acquérir des livres que ce soit sur la culture, la calligraphie arabe, la politique ou des contes pour les enfants, tous faits pour satisfaire la curiosité des visiteurs sur cette région du monde qui ne cesse de faire couler de l’encre. Une fois épuisé, il est possible de prendre un moment de repos autour d’un thé traditionnel au restaurant soigneusement décoré à l’oriental.

 

La Tunisie : hôte d’honneur

La présence des cultures et des livres arabes ne se limitent pas au pavillon. La Tunisie était l’hôte d’honneur cette année. Dans le coin réservé à ce pays, s’y trouvait un espace pour la musique, un espace culinaire pour la gastronomie tunisienne, un autre pour la poterie et des livres venant du pays. Que la Tunisie ait choisi, comme fil conducteur, la thématique « Révélations de la révolution tunisienne » témoigne de son désir de se démarquer des visions folkloriques mystificatrices, longtemps alimentées et véhiculées par la propagande touristique. Ce pays ne veut plus être constamment réduit aux images splendides de ses plages, ni à son climat revigorant, et encore moins à quelques sites célèbres ; il vaut certainement davantage que ces stéréotypes. Ainsi, la présentation de ses plats,  gâteaux, et huiles ne sera point séparée de sa mémoire culinaire, puisqu’à la base de chaque table, on vénère quotidiennement la trilogie de l’Antiquité : le blé, l’olivier et la vigne.

(Extrait du site : Salon du Livre)

 

Quelques noms présents au pavillon des cultures Arabes 2016:

Abderrazak Hamouda, Halima Hamdane, Nouri Al-Jarrah, Abdellatif Chaouite, Kaouther Adimi, Lamia Berrada-Berca, Oumayma Ajarraï, Hajar Chokairi, Ons Debbech, Fawzia Zouari, Boualem Sansal, Gilbert Sinoué, Rafik Ben Salah, Paule Fahmé-Thiéry, Najwa Barakat, Gilbert Sinoué, Robert Solé, Raja Ben Slama, Chahla Chafiq, Aymen Daboussi, Hani Abbas,  Younès Ajarraï, Rania Samara, Yasmina Khadra, Abdellatif Laâbi, Jocelyne Laâbi, Elias Sanbar, Leïla Slimani, Hédi Kaddour, Farouk Mardam-Bey, Zadig Hamroune, Vénus Khoury-Ghata

 

*Un festival organisé à Mec avant l’Islam : Le Festival a été relancé en 2006 par le Prince Khalid al-Faisal, Emir de la Mecque et il est organisé chaque année dans le même mois selon le calendrier Hijri. L'événement se poursuit pendant 2 semaines. Le souk est situé près de la ville saoudienne de Taif dans la partie occidentale de l'Arabie Saoudite. L'ancien Souk Okaz était actif au cours de 542-726 CE et utilisé pour être l'événement le plus important de son genre à l'époque. Historiquement, il était plus qu'un marché, le souk a servi de lieu de rencontre pour les chefs tribaux et les personnes intéressées par la poésie et la littérature. De nombreux concours de poésie ont eu lieu à Okaz et cette tradition a également été relancée dans le souk moderne.

 

 

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